PERPIGNAN – LA CATALANE

SORTIE du JEUDI 12 JUIN 2014 (par Lila Ghiglione)

Nous étions 45 de l’association pour la dernière visite de l’année . Perpignan ville d’Art et d’histoire, nous a ouvert ses portes par une chaleur remarquable.

Accueillis à la descente du bus, face à l’office de Tourisme, nous nous sommes répartis en 2 groupes à l’ombre des platanes sur les allées Maillol.

En arrivant dans la plaine du Roussillon, on avait pu voir le Canigou (2784m) et quelques pans de neige : quel contraste avec la chaleur de la ville !

La ville est riche de bâtiments religieux, civils et militaires. Nos guides n’ont eu de cesse de relier notre visite à l’histoire de la Catalogne.Il est fait mention de Perpignan en 927 : la ville est alors organisée sur le site de Ruscino, oppidum romain situé à l’Est de la ville actuelle et traversée par la voie Domitia. Au Haut Moyen Age, la ville s’implante sur son site actuel.

En 1172, Perpignan est intégrée à la couronne d’Aragon. L’age d’Or de la ville correspond au règne de Jacques 1er « Le Conquérant » 1276-1344. Elle devient capitale continentale du royaume de Majorque ( comprenant la seigneurie de Montpellier). La population est active de drapiers, teinturiers et marchands.

Aujourd’hui sa superficie s’étale sur environ 68 km2, superficie supérieure à celle de Bordeaux, Lyon ou Montpellier (57km2)

LA CATHEDRALE SAINT JEAN BAPTISTE

En nous rendant  à la cathédrale, nous  observons les vestiges des fortifications en galets de rivière et briques et traversons le quartier Saint Jacques où se tenait une communauté juive importante au 14ème siècle. Les habitants paient à cette époque le cabestan et fournissent les vêtements de la reine. Le quartier est ensuite transformé en léproserie. Actuellement il héberge la communauté gitane sédentarisée depuis le 19ème siècle.

Saint Jean Le Vieux date du 10ème siècle : nous en avons admiré le fronton et repéré les 3 marbres des vallées voisines : Marbre blanc de Céret- Marbre rouge du Vallespir et marbre bleu du Fenouillède. Cette ancienne église a été utilisée comme centrale électrique au 19ème siècle. Un couloir relie cet édifice en réhabilitation avec la cathédrale que nous avons visitée. Son carillon est inscrit aux Monuments Historiques, notre guide a souligné un festival du carillon très spécifique à la ville.

 

A pied et en recherchant l’ombre, nous nous dirigeons vers LE CAMPO SANTO impressionnant. Il est devenu un cimetière lors de la construction de la cathédrale. Inondé de soleil, nous avons été surpris d’y trouver des sculptures contemporaines de l’artiste catalan Ferran.

Puis Le CASTILLET : symbole du courage des perpignanais face aux attaques des français. En 1629, les français occupent pour la 2ème fois et pour toujours la ville et construisent un 2ème Castillet, porte d’accès dans les remparts. Lieux militaires, puis prison ils sont actuellement ouverts aux touristes.

HÔTEL DE VILLE – LOGE DE MER –PALAIS DE LA DÉPUTATION

La place de la Loge est, comme la rue du même nom, pavée de marbre rose. La statue de Maillol «  La Venus au collier » est sur son piédestal. «  La Méditerranée » est en majesté dans la cour intérieure de l’Hôtel de Ville.

La Loge de Mer, bâtiment d’angle du 14ème siècle qui fut le tribunal de Commerce maritime est de style gothique flamboyant. La girouette en forme de navire symbolise l’activité qui contribua à la richesse des rois de Majorque : commerces de draps, vins et salaisons.

Sur la façade extérieure de l’Hôtel de Ville, on peut remarquer 3 bras de bronze et des grilles en fer forgé de grande beauté.

Les 2 équipes se retrouvent pour la pause déjeuner dans le patio du restaurant qui nous offrit une escale bien réconfortante : LE SUD

 

Dans l’ancien couvent des Clarisses, après d’important travaux de réhabilitation, nous visitons le CENTRE DE DOCUMENTATION DES FRANCAIS D’ALGERIE

Lieu ouvert au public, aux chercheurs et aux étudiants c’est un Centre d’archives présentant des objets, des photos de la vie quotidienne des français d’Algérie.

Et nous repartons vers le PALAIS DES ROIS DE MAJORQUE

Nous pénétrons dans ce splendide édifice par la Tour de l’Hommage où nous grimpons pour observer une vue à 180° sur la ville et les environs.

Jacques d’Aragon a eu 2 fils, Pierre d’Aragon et Jacques roi de Majorque. L’ainé était homme de guerre, le second  homme de lettres a eu comme défi de se défendre des Français et des Aragonais. Le palais royal ou « Puig del rei » a été construit sur plusieurs périodes. La dynastie s’est déployée sous le règne de 3 rois successifs héritiers de Jacques 1er dans un contexte fastueux : salle des convives, ménagerie pour la reine et appartements très décorés.

L’appartement de la reine est fermé car en restauration. Il  était équipé de 2 puits, un pour l’eau, l’autre pour la glace.

2 chapelles superposées permettaient à chacun d’assister au culte selon son rang social. Dans la chapelle haute dite Sainte Croix les fidèles venaient vénérer un vestige de la Sainte Croix.

La journée de visites s’achève, nous saluons nos guides avec gratitude. Il est temps de retrouver le chauffeur du bus qui nous ramènera vers Montpellier et Saint Georges D’Orques.

Perpignan est une ville de traditions, une ville de fêtes et de rencontres, nous ne l’oublierons pas.

Merci à tous ceux et celles qui ont permis que cette journée ait lieu dans de telles conditions.

BON ÉTÉ – Lila Ghiglione

 

la RUSSIE

“Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ” (Du Bellay)

Nous aussi, nous avons  fait un beau voyage. Nous étions 35 adhérents et sommes revenus fascinés par la visite des deux joyaux de la Russie : Moscou et Saint-Pétersbourg. Le premier contact de nuit avec Moscou : les larges avenues, les palais somptueux illuminés, les clochers aux bulbes d’or, la Place Rouge avec la cathédrale Basile le bienheureux, tout cela nous sembla magique.

Vendredi 9 mai : Moscou – départ pour Serguiev Possad où se trouve le monastère de la Trinité Saint Serge, situé à 70 km de Moscou, coeur de la Russie orthodoxe.

Avant d’arriver au monastère, ce vendredi 9 mai, fête de la victoire, nous nous sommes retrouvés dans les embouteillages. Nous avons pu  assister  au défilé et à la parade militaire  qui commémorent la victoire de 1945 sur le régime nazi. Une population importante, les enfants, les sportifs suivaient cette parade.

La Laure ou monastère, renferme plusieurs églises dont la cathédrale de la Trinité  Saint Serge où la messe y est chantée en permanence, la cathédrale de la Dormition de la Vierge  avec sa coupole dorée et ses 4 coupoles bleues étoilées qui brillaient sous les rayons du soleil, la chapelle du puits Saint Serge  d’où jaillit une eau aux pouvoirs de guérison. Aujourd’hui, 200 moines y vivent.

Le métro de Moscou : Construit sous Staline à 100 mètres sous terre par des milliers d’ouvriers, c’est un véritable palais souterrain avec ses statues, lustres, fresques et marbre. L’architecture splendide de certaines stations en font le plus beau métro du monde. Les meilleurs architectes et artistes furent recrutés pour décorer les stations : des coupoles ornées de mosaïques, des sculptures de bronze représentant des travailleurs soviétiques construisant leur paradis communiste.
Puis, nous avons pris le temps de nous promener dans la célèbre rue Arbat de Moscou, rue piétonne avec ses boutiques de souvenirs. Nous nous sommes retrouvés au milieu des touristes, des flâneurs et des élégantes juchées sur des talons de 12 cm.

samedi 10 mai : Moscou Nous arrivons sur la Place Rouge où nous faisons la traditionnelle photo de groupe. Nous découvrons cette magnifique place où trône la célèbre cathédrale Saint Basile-le-Bienheureux, édifiée au 16ème siècle sous l’ordre d’Yvan le Terrible. C’est le monument le plus féérique de Moscou avec ses bulbes polychromes et ses dômes torsadés dignes d’un palais des mille et une nuits. On y trouve également le musée d’histoire, les murailles du Kremlin, le mausolée de Lénine, leGoum, galerie marchande construite en 1893, avec des galeries magnifiques surmontées d’une immense verrière où l’on trouve des produits de luxe. Nous admirons ce lieu mythique.
Puis tour panoramique de la ville qui nous amène devant le théâtre du Bolchoï, le KGB qui abritait le quartier général des services des renseignements soviétiques, l’université Lomonossov, gratte-ciel de style stalinien, le couvent Novodiévitchi qui était réservé aux femmes de la famille du tsar et de l’aristocratie.

Visite du Kremlin : Après avoir été la résidence des stars, c’est une forteresse où se trouvaient les principaux édifices, églises et cathédrales. Il est classé au patrimoine de l’Unesco. Il abrite le palais présidentiel, le sénat, l’arsenal aujourd’hui transformé en musée ainsi que de nombreuses églises et cathédrales richement décorées d’icônes. Nous nous dirigeons vers  “la place des cathédrales” où nous visitons la cathédrale de l’archange Saint-Michel – la cathédrale de la Dormition – la cathédrale de l’Annonciation.
Longue soirée où nous retournons sur la Place Rouge entièrement illuminée avant de prendre le train de nuit qui nous emmènera vers Saint-Pétersbourg. Les couchettes rudimentaires nous permettent de nous reposer quelques heures.

Dimanche 11 mai : Saint-Pétersbourg Après un copieux petit déjeuner, nous faisons la visite panoramique de la ville. Le ciel est gris. Dommage. De l’autre côté de la Néva, nous apercevons la flèche dorée de la cathédrale Pierre et Paul construite en 1703 qui ressemble à une épée dont l’extrémité représente un ange tout en or  qui protège la ville des désastres. A l’époque des stars, c’était une prison politique. Aujourd’hui devenue musée, elle enferme le tombeau de Pierre le Grand ainsi que ceux de la famille des Romanov.
A midi, nous avons droit au traditionnel coup de canon.
Puis nous faisons un arrêt à l‘église Saint-Nicolas-des-Marins : magnifique église aux colonnes blanches sur fond bleu -chef d’oeuvre du baroque russe avec ses décors moulés constitués de chérubins, de nuages et de fleurs.

Palais Youssoupov: C’était le palais privé de la famille Youssoupov, une des plus riches dynasties russe. Nous pénétrons dans l’univers de la noblesse avec des salles de réception luxueuses, des appartements privés richement décorés. C’est dans ce palais que fut assassiné Raspoutine.Dans le sous-sol du palais, des personnages en cire nous rappellent son assassinat  par le prince Félix.

Lundi 12 mai: palais Pavlosk A 30 kms de Saint-Pétersbourg, nous visitons un superbe palais qui était le palais d’été de l’empereur Paul 1er, fils de Catherine II. Le palais à taille humaine, plus intime, est décoré avec un raffinement extrême. Le couple voyage beaucoup en Europe et acquiert des porcelaines, des bronzes, des tableaux ainsi qu’une belle collection de meubles. Ce joyau, entièrement restauré après la 2ème guerre mondiale est entouré d’un magnifique parc avec rivière, temples grecs, rotondes et statues.
Avant d’entrer dans les palais, nous enfilons des chaussons en plastique pour préserver les sols en marqueterie : ces magnifiques assemblages de bois d’essences précieuses : palissandre, amarante, santal, ébène.

Pouchkine : le palais de Catherine
En 1710, Pierre Le Grand offrit à son épouse Catherine 1ère, une métairie sur  les terres de Tsarskoïé Selo mais c’est sa fille Elisabeth qui fit édifier le somptueux palais. Il a été rebaptisé Pouchkine en 1937 et entièrement restauré après la guerre. C’est une splendeur : 300m de façades bleues et blanches rehaussées d’or, décorées de cariatides et d’immenses statues ocre. C’est grand, c’est  beau, c’est riche : des porcelaines, des tableaux, des ambres, des boiseries. Le palais est de style néo baroque. A l’entrée, un immense escalier est en marbre de Carrare et richement décoré.  Le salon d’ambre de la Baltique est une des merveilles du monde. C’est une pièce ornée de lambris d’ambre de différentes couleurs, de feuilles d’or et de miroirs. Ces panneaux disparurent entièrement pendant la 2ème guerre mondiale. Les plafonds peints sont féériques. Dans chaque salle, des poêles en porcelaine bleue, immenses, montent jusqu’aux plafonds.  Salle de bal brillant de mille feux, salles de réception à la décoration luxueuse, c’est le monde des impératrices Catherine et Elisabeth. Fleuron de l’architecture baroque russe, le palais Catherine reflète le faste des cérémonies à la cour impériale en Russie. Le parc est magnifique et possède de nombreux pavillons et  pièces d’eau. Nous le traversons rapidement car il s’est mis à pleuvoir.

mardi 13 mai : Notre-Dame-de Kazan Construite vers 1810, elle est surprenante avec ses 96 colonnes en hémicycle et rappelle la basilique Saint-Pierre-de-Rome. L’intérieur possède 56 colonnes en granit rose et le sol est recouvert d’une mosaïque en marbre de Carélie. Elle abrite l’icône de la Vierge de Kazan. Lorsque nous rentrons dans cette église, un office s’y déroule et nous sommes frappés par la ferveur des croyants.

Le musée de l’Ermitage
Situé au bord de la Néva, c’est un des plus célèbres musée au monde. Ce somptueux palais de 350 salles  possède plus de 3 millions d’objets et peintures. De style baroque, ce palais impérial est l’oeuvre de l’impératrice Catherine 2 de Russie qui acquit un grand nombre de peintures, parfois des collections entières. Férue d’art et de culture, la grande Catherine collectionnait des oeuvres d’art du monde entier. Nous accédons aux magnifiques salles et galeries par un magistral escalier d’honneur resplendissant d’or  et inondé de lumière. Nous sommes impressionnés par la richesse du décor et n’aurons le temps que d’admirer  les peintures des maitres hollandais, italiens et français.

l’Eglise Saint-Sauveur sur le sang versé L’intérieur est magnifique avec ses 7500 m2 de mosaïques. Les émaux brillent et renvoient la lumière. Les murs et les plafonds sont entièrement recouverts de mosaÏques représentant des scènes religieuses. Elle fait référence à l’assassinat de l’empereur Alexandre II en 1881. Pillée pendant la révolution russe et très endommagée, elle a rouvert ses portes en 1997. C’est actuellement un musée de la mosaÏque.

En fin d’après midi, une balade sur la Néva nous permet de découvrir la ville vue du fleuve en passant sous de nombreux ponts historiques. De nombreux canaux traversent Saint-Pétersbourg lui méritant l’appellation de “Venise du Nord”. Les canaux sont bordés d’un ensemble architectural d’une splendeur inégalée, lieux chargés d’histoire et préservés de façon admirable. Le ciel est gris nous finissons la visite sous la pluie.

jeudi 15 mai : temps libre C’est sous un magnifique soleil  que se termine notre séjour à Saint-Pétersbourg. Dernière promenade sur l’avenue Nevsky pour admirer les façades et revoir les principaux monuments, pour faire les derniers achats et se repaitre de cette ville  merveilleuse qui nous a éblouis.

Départ pour Paris où une surprise nous attend : grève des aiguilleurs du ciel. Après avoir passé la nuit dans un hôtel de Marne la Vallée (2h. de sommeil) nous avons pu rejoindre Montpellier. Malgré cet aléa, nous garderons un excellent souvenir de ce fabuleux voyage.

La grandeur de Saint-Pétersbourg, la beauté des résidences des empereurs de Russie ont pu être préservées malgré les cataclysmes du xxème siècle. Les architectes, peintres, sculpteurs, artistes, jardiniers ont pu, grâce à leur talent, redonner vie aux palais et aux objets que l’on peut  admirer aujourd’hui.

Saint Jean du Gard – Mialet – Saint Christol les Alès

En ce 17 avril 2014, départ matinal vers Mialet où nous sommes attendus pour visiter le “musée du désert“.

Dans la maison natale du chef camisard Roland, le mas Soubeyran, le musée du désert fait revivre le passé huguenot et l’histoire des camisards. Le “désert”, dans l’histoire du protestantisme français définit la période qui s’étend entre 1685 (l’Edit de Nantes) et 1789 (la révolution française). Louis  XIV révoque l’Edit de Nantes en 1685 en supprimant la liberté de culte. La loi prive les protestants de toute liberté civile, religieuse et professionnelle. Beaucoup choisissent l’exil mais d’autres sont massacrés, emprisonnés ou vivent dans la clandestinité.

Les Cévennes seront le théâtre de la guerre des camisards menée par deux chefs Roland et Cavalier. Ils seront à la tête de “gens du peuple” pour tenir en échec les troupes royales pendant deux années.

Dans ce musée, nous découvrons des documents authentiques, des cartes, des affiches, des bibles, des livres interdits, les cachettes des hommes traqués, le mobilier cévenol et objets familiers du 18ème siècle.

Dans la dernière partie du musée se trouve le mémorial dédié – aux condamnés à mort – aux exilés – aux galériens.

Il faudra attendre la révolution française pour que soient proclamés la liberté de conscience et le libre exercice du culte. Malgré la souffrance et les persécutions, la répression et l’intolérance n’ont pu éteindre la foi de ces protestants qui se sont battus pour défendre leur liberté.

Nous déjeunons à l’Oronge à Saint-Jean-du-Gard puis en voiture pour le petit train des Cévennes qui nous emmènera à Anduze. A toute vapeur, de viaducs en tunnels, nous revivons le chemin de fer d’autrefois à bord de wagons ouverts et dans le confort rétro des voitures d’hier. Nous traversons la campagne cévenole et la célèbre bambouseraie d’Anduze avec ses espèces rares.

Après une petite marche “digestive”, nous arrivons au musée du scribe à Saint-Christol-les-Alès. Ce petit musée retrace l’histoire de tous les supports et de tous les outils d’écriture depuis 5000 ans. Dans une première salle, nous découvrons les techniques de fabrication des supports d’écriture comme le papyrus, le parchemin, le papier végétal. Puis, nous arrivons dans la salle des encriers : pièces uniques de tous horizons crées par de grands faïenciers et porcelainiers, des objets en étain, verre, cuir bois, des bouteilles d’encres de toutes dimensions et de toutes époques, des poudres à encre.

Une salle est consacrée aux plumes (plus de 5000), de toutes formes et aux fonctions diverses.  On y trouve également des porte-plume, taille-plume, essuie-plume, poudriers, brosses, plumiers, buvards, etc.

On termine la visite par la reconstitution d’une salle de classe des années 1920. Quelques vieux souvenirs nous permettent de reconnaitre des bureaux à 2 – 4 – 6 places, le grand tableau noir, les grandes cartes de géographie ou d’histoire naturelle, le matériel de poids et mesures, le poële “Godin”, les blouses grises, les sabots, le bureau du maître avec son estrade.

Ce petit musée très intéressant, créé en 1992, est l’oeuvre d’un collectionneur passionné Monsieur Jean Louis Bonnefille, qui toute sa vie a rassemblé tous les objets liés à l’écriture et à la calligraphie.

Vous pouvez retrouver le diaporama de Janine avec le lien suivant : 14_04_17 C&C StJEANduGARD-ANDUZE

 

UZES

Ce 20 mars, nous sommes 53 personnes à visiter cette jolie ville d’Uzes.

Classée ville d’Art et d’histoire,  de renommée internationale, cette cité médiévale, 1er duché de France,  a été entièrement restaurée depuis 1965 grâce à la loi Malraux. Cette petite ville de 8500 habitants vit principalement du tourisme.

Nous visitons tout d’abord la cathédrale Saint Théodorit, de style néo médiéval  qui fut complètement saccagée pendant les guerres de religion et rebâtie au 17ème siècle. L’intérieur d’architecture baroque, possède des galeries en fer forgé qui courent au 1er niveau. Elles  recevaient les protestants convertis à la religion catholique  à la révocation de l’édit de Nantes en 1685. On y remarque également un magnifique orgue possédant des volets en tissu peint. A l’entrée de la cathédrale, se trouve le tombeau de Saint Firmin, 1er évêque d’Uzes.

Puis nous déambulons dans les petites rues pavées pour admirer ce riche patrimoine. Les façades entièrement restaurées, les places ombragées entourées d’hôtels particuliers, les arcades, les fontaines démontrent la richesse de cette ville à l’époque médiévale.

Nous nous retrouvons au restaurant “Le Millézime”. Chacun y mange de bon appétit. 

Nous sommes attendus au château d’Uzes : un ensemble exceptionnel de 3 tours féodales : la tour de l’évêché, la tour du roi et la tour Bermonde. On pénètre dans la grande cour par un porche. L’ensemble du bâtiment est dominé par une puissante tour médiévale du 11ème siècle. On accède à la terrasse par 135 marches (dur, dur) d’où l’on jouit d’un superbe panorama sur la cité et la campagne environnante.

La façade principale au décor Renaissance où se superposent avec étagement les 3 ordres architecturaux : ionique, dorique et corinthien, est accolée à la chapelle gothique flamboyant du 15ème siècle. La toiture couverte de tuiles vernissées présente le motif du blason de la famille des Crussol.

Quelques pièces meublées sont ouvertes à la visite.On y accède par un très bel escalier vouté à pointe de diamants. Les appartements sont ornés de nombreux portraits de famille. On découvre une salle à manger dont la table dressée sous les yeux de nombreux trophées de chasse semble attendre les invités (mais non, ce n’est pas nous), la chambre et un grand salon bleu d’époque Louis XV aux 4 cheminées d’angle en marbre de carrare. Le château est toujours habité par la famille ducale.

Nous terminons notre journée par une courte visite à Castillon du Gard, petite ville médiévale d’où nous apercevons au loin, le pont du Gard.

Mairie de Montpellier

Les 6 et 13 février 2014, 80 personnes de l’association ont pu visiter la nouvelle mairie de Montpellier ainsi que le quartier de Port Marianne.

Ce nouveau quartier qui existe depuis environ 30 ans s’étend sur 600 hectares et est desservi par l’autoroute, les différentes lignes de tramway, la future ligne TGV et le futur périphérique. Il comprend le quartier des Consuls de mer, Richter avec le quartier universitaire et le quartier Jacques Coeur avec Port Marianne.

Notre guide s’est d’abord dirigé vers le bassin Jacques Coeur entouré d’immeubles de 6 étages surplombés de maisons individuelles. “Le Phare” et le “Paquebot” dessinés par François Fontès se font face et sont des emblèmes du quartier.

Puis direction  “le Miroir d’eau”  entouré de  9 personnages en bronze qui représentent le mot “TOLERANCE”, le showroom RBC  créé par Jean Nouvel et le futur complexe sportif “NUAGE” créé par Philippe Starck.                                                                                                 Des jets d’eau inondent  une surface en granit de 1200 m2 d’une pellicule d’eau de 2 cm. Cela donne l’effet d’un miroir géant avec des jeux de lumière qui s’allument le soir. Les bâtiments sont prévus pour se refléter dans ce grand “miroir”.

Un peu plus loin, le parc Charpark.

Puis nous arrivons devant la nouvelle mairie créée par Jean Nouvel et François Fontes.         Ce cube de verre et d’acier mesure 90 m de long, 41 m de haut, 50 m de large. Il  repose sur 3 piles en béton et 1 pile en acier. Des ponts relient l’ensemble et forment un squelette en acier. Le béton a été coulé à l’intérieur des poutres. La façade principale est habillée d’aluminium et de verre, révélant un dégradé de bleu. A l’arrière, les parois du patio sont isolées par l’extérieur et recouvertes de panneaux  en inox plié qui créent mille reflets, jouent avec la lumière et permettent au ciel, au soleil et au plan d’eau d’éclairer le centre du patio.     A l’arrière, un parc a été créé et se prolonge sur les côtés sur les toits recouverts de végétation qui entourent l’esplanade. Sur celle-ci, le sol est recouvert de “calades”, galets posés sur la tranche qui se prolongent à l’intérieur de la mairie. Un grand hall “ouvert et bleu” se veut à l’image de Montpellier, crée une transparence vers le plan d’eau et le parc. Le plafond a été habillé par “Alain Fleischer”. Une toile tendue  représente des extraits des registres des actes d’état-civil  de différentes époques.

Nous nous dirigeons vers les étages où des portes énormes – anti bruit -anti feu- desservent les différents couloirs. Nous découvrons la salle du Conseil Municipal – toute bleue comme une cage dont le plafond sur fond bleu représente des pellicules de films muets dont certains évoquent les grands moments de la révolution française.

Dans la salle des fêtes ou salle des rencontres, c’est un immense feu d’artifice qui investit le plafond. Puis nous accédons  à la terrasse uniquement réservée au Conseil municipal.

Au loin, nous apercevons le pont de la République actuellement en construction, qui reliera Port Marianne au centre ville. Créé par Rudy Ricciotti qui est également l’architecte  du Mucem à Marseille, il  est en béton blanc. L’architecte le compare à un mille pattes : une lame de béton posée sur des aiguilles.

L’hôtel de ville accueille une centrale photovoltaïque. Les panneaux sont implantés sur les toits de l’édifice et intégrés aux brise soleil qui protègent les façades. Les vitres sont en verre fumé, ce qui oblige à utiliser la lumière artificielle tout au long du jour.

L’hôtel de Ville accueille 960 agents municipaux. Il a couté entre 110 et 170 millions d’euros d’où la polémique au moment de sa construction. Les prochains grands projets de Montpellier “La cité du corps humain” et les “Folies” seront-elles autant controversées?

ZENDE

C’est avec une grande gentillesse que Francine et Mahmoud Zenderhoudi nous ont accueillis jeudi 16 et vendredi  17 janvier 2014 pour découvrir l’œuvre de Zendé,  artiste peintre d’origine iranienne.

Journaliste sous le shah d’Iran, Zendé a quitté son pays en 1978 avant la révolution islamique et est venu s’installer dans le midi de la France.

Totalement autodidacte, Zendé puise son inspiration aux racines de sa culture persane.

Au travers des signes calligraphiques, il sculpte dans la matière. Il invente son propre style, ses propres supports comme le « papier Zendé », sorte de pate à papier qu’il creuse et sculpte.

Il dessine, peint et colle : sa créativité et son inventivité lui permettent l’utilisation des   matériaux les plus divers.

Les couleurs chatoyantes, somptueuses, vives de ses toiles ont enthousiasmé l’ensemble de notre groupe qui découvrait cet artiste.

Un grand merci à Francine et Mahmoud pour le temps qu’ils ont bien voulu nous consacrer et pour les petits gâteaux iraniens que nous avons dégustés.

Repas Téléthon

Pour ajouter une pierre à l’édifice que représente le téléthon, nous avons organisé le vendredi 13 décembre, un repas auquel ont assisté 36 adhérents de l’association.
Nous nous sommes retrouvés “Aux délices de la Méditerranée” à Juvignac.
Ce petit restaurant situé dans la zone industrielle de Juvignac, nous a accueillis dans un joli cadre, au décor typiquement oriental, où nous nous sommes régalés pour certains d’un tajine, pour d’autres d’un couscous.
Merci à vous. Votre contribution ainsi que celle de l’association permettront de rajouter la somme de 200 € à l’association des “dragons du cœur” qui a organisé la “fête de la solidarité” au profit du téléthon.

MAUGUIO-CARNON

En ce jeudi 5 décembre, Madame Berthelot, archiviste au service culturel de Mauguio nous fait visiter son village.

Mauguio, situé à une dizaine de kilomètres de Montpellier, possède 16 000 habitants et s’étend sur 9500 hectares. Il est séparé de Carnon par l’étang de L’Or. C’est la 7ème commune de l’Hérault.

Sur la place centrale du village (place de la libération) se situe l’hôtel de ville : magnifique bâtiment datant de 1902, légué à la ville par le professeur Etienne Frédéric Buisson. Puis nous visitons l’église Saint Jacques datant du 17ème siècle, à la façade épurée, qui possède un magnifique triptyque peint par Antoine Ranc (présentation de Jésus au temple – Saint Augustin et Saint Jacques). On y trouve également un monument en marbre dédié à la mémoire des 4 papes qui ont séjourné à Melgueil au cours du 12ème siècle (Urbain II, Gélase II, Calixte II et Alexandre III.

La cité médiévale a été créée en 965 par les comtes de Maguelone qui deviendront les comtes évêques de Melgueil.

Le village est organisé de façon circulaire autour de sa motte féodale, unique en Europe, d’une hauteur de 20 mètres, sur laquelle se trouvait le premier château en bois des comtes de Melgueil qui pouvaient surveiller toute la région. Cette puissante famille  s’était attribué le pouvoir de battre la monnaie. Le “denier” Melgorien a fait la renommée du comté et a circulé dans le midi de la France jusqu’au 14ème siècle.

Au 12ème siècle, les comtes construisirent un château de pierre en contrebas de la motte. Celui-ci a été racheté par la ville et est en cours de rénovation. Il possède des plafonds à la française, un escalier octogonal et une cheminée monumentale. Il est classé au titre des monuments historiques.

En 1903, un château d’eau a été construit sous la motte féodale et était destiné à alimenter en eau les fontaines et les lavoirs du village. Aujourd’hui, une salle d’exposition retrace l’histoire de la motte dans le réservoir du château d’eau.

L’émigration massive d’espagnols au début du 20ème siècle, grâce à la viticulture, a donné au village sa particularité hispanique. Les propriétaires viticoles s’enrichissent et font construire de belles maisons dans le centre du village. Leurs façades sont souvent décorées de motifs se rapportant à la vigne.

Nous terminons notre visite  par la découverte d’un magnifique ginkgo biloba, dans un jardin privé. Cet arbre sacré originaire de Chine, est paré de merveilleuses feuilles jaunes aux couleurs de l’automne.

La commune organise des visites guidées gratuites tout au long de l’année. Renseignements et inscriptions au service culturel de la mairie : 04 67 29 65 35

 

 

Le MUCEM – Marseille

Par une belle journée ensoleillée le 7 novembre, et sous la pluie le 18 novembre, nous nous sommes dirigés vers Marseille pour visiter le MUCEMle Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

En arrivant, nous avons pu contempler ce cube à l’aspect minéral recouvert d’une délicate dentelle de béton qui le protège de la mer, du soleil et du mistral. Ce cube, à l’architecture exceptionnelle, est une œuvre en soi. Il semble posé entre ciel et mer. Imaginé par l’architecte Rudy Riccioti, il est relié au fort St Jean par une passerelle aérienne en béton fibré de 130 mètres de long.

Le MUCEM regroupe le fort St Jean, monument historique construit par Vauban qui surplombe l’entrée du vieux port et le monument neuf appelé J4. Un troisième bâtiment, le CCR (Centre de Conservation  et de Ressources) abrite les  collections et les archives du musée.

 Au rez-de-chaussée du J4, sur 5000 m2, de grandes salles aux murs de verre, proposent une exposition permanente intitulée « la galerie de la méditerranée ».

Celle-ci nous montre les fondements et les singularités de la civilisation méditerranéenne : Inventions des agriculteurs, naissance des dieux, Jérusalem ou la naissance des monothéismes, citoyenneté et droits de l’homme, voyages au delà du monde connu.Cette galerie présente une grande variété d’objets du quotidien et d’œuvres d’art : témoins d’usages et de croyances passés et contemporains.

La magnifique terrasse panoramique du J4 offre des panoramas sur la ville et sur la mer. Des rampes encerclent le bâtiment. La passerelle nous emmène vers le fort St Jean, les chemins de ronde, l’ancienne chapelle.

Une promenade botanique  dans « le jardin des migrations » évoque l’histoire des migrations des hommes et des plantes méditerranéennes ; jardin des myrtes, potager méditerranéen, figuiers suspendus, plantes aromatiques….

A l’heure du déjeuner, nous nous sommes tous dispersés vers le vieux port pour y trouver de petits restaurants et flâner au milieu de la foule très dense à cette heure de la journée.

Puis retour au MUCEM pour y découvrir les expositions temporaires.

 Le noir et le bleu : un rêve méditerranéen

 A l’entrée, trône le bleu de Miro – le bleu du rêve méditerranéen.

On nous propose un voyage dans l’histoire, entre ombre et lumière : de l’expédition de Napoléon en Egypte, de l’Algérie de la décennie noire, des récentes révolutions arabes en passant par la colonisation : tous soufflent le chaud et le froid de ce rêve méditerranéen. C’est une exposition sur le rapport entre la civilisation et la barbarie, sur les lumières et leurs ombres.

 Le bazar du genre

 Une exposition qui étonne et qui détonne. Les questions qui fâchent et déchirent les sociétés toutes entières : le transgenre, l’homosexualité, la virginité, l’avortement.Tout cela ne laisse pas indifférent et on ne peut que se poser des questions sur nous mêmes et notre relation à l’autre. La transformation, les mutations qui se sont effectuées dans le genre depuis 50 ans viennent du fait qu’il y a des groupes, d’abord des femmes, puis des minorités sexuelles qui ont manifesté leur envie que cela change.

 C’est un état des lieux sur les relations hommes femmes derrière lequel transparait  le poids de l’ordre établi et des cultures.

 Cette exposition amène à remettre en question nos propres repères : une question qui n’a pas fini d’être d’actualité.

Le MUCEM propose un auditorium de 350 places, 1 café, 2 restaurants, 1 librairie.

De nombreux spectacles et concerts s’y déroulent.

Après 4 ans de travaux, ce musée a couté  167 millions d’euros.

Il a ouvert le 7 juin 2013 : année où Marseille a été sacrée Capitale européenne de la culture.

Il a accueilli plus de 1,5 millions de visiteurs.

 

 

 

 

Lyon

 2-3-4 novembre 2013

Beaucoup de personnes ne connaissaient  Lyon que pour l’avoir traversé et n’avaient retenu de cette ville que les embouteillages du Tunnel de Fourvière ou le complexe pétrochimique de Feyzin : ce qui ne donnait pas l’envie de s’y arrêter.

Nous avons eu la chance de découvrir cette belle ville sous un autre angle et nous n‘avons pas été déçus.

La ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco a conservé un patrimoine architectural important allant de l’époque romaine au 21ème siècle en passant par la Renaissance.

Arrivés à l’heure du repas, nous avons commencé par prendre des forces autour d’un bon repas. En forme pour une visite panoramique de la ville sur le thème des murs peints.

Depuis plus de 20 ans, des artistes de « Cité Création » rendent hommage au patrimoine lyonnais par des peintures en trompe-l’œil pleines d’esthétisme et de pédagogie. Il en existe une soixantaine et nous n’avons pu en faire que quelques uns.

Le mur des canuts :

La plus grande fresque d’Europe où s’organise la vie quotidienne d’authentiques habitants du quartier  dépositaires de l’héritage des canuts et du patrimoine de la soie.

La fresque des lyonnais célèbres :

Des visages d’hommes et de femmes célèbres de Lyon qui ont fait rayonner Lyon de l’antiquité à nos jours : de Sainte Blandine à Bocuse en passant par les frères Lumière ou Saint-Exupéry, l’abbé Pierre et Bernard Pivot.

La bibliothèque :

Des livres dont les auteurs sont nés ou ont vécu dans la région lyonnaise : tous représentent notre patrimoine littéraire : Rabelais, Voltaire, Frédéric Dard.

Initiation au voyage :

Un siècle de transports en commun à Lyon. Le  temps se déroule depuis la première voiture à chevaux en 1855 jusqu’au métro des années 1970.

La colline de Fourvière

Ce site incroyable permet d’aborder 2000 ans d’histoire de Lyon. La colline « qui prie » abrite la basilique Notre Dame de Fourvière, le siège de l’évêché et de nombreux couvents.

La basilique est un lieu de pèlerinage. L’intérieur aux murs recouverts de mosaïques est une véritable « maison d’or » dédiée à la vierge Marie. La chapelle et la statue de la vierge dominent la ville à côté de la fameuse tour Eiffel (fin 19ème siècle).

Nous pouvions jouir d’un magnifique panorama devant la basilique qui surplombe toute l’évolution urbaine de la ville de Lyon.

Le site antique témoigne de l’époque gallo-romaine.

Les vestiges de l’ancienne « Lugdunum » sont remarquables. Le grand théâtre est un des plus anciens de la gaule. L’odéon, petit théâtre, est réservé à la musique. Ces 2 monuments pouvaient accueillir plus de 13000 personnes.

De nos jours, de nombreux spectacles et concerts se déroulent l’été dans le cadre des « Nuits de Fourvière ».

Puis nous avons descendu la colline en empruntant des ruelles, « traboulé » en empruntant ces passages qui traversent les immeubles pour admirer les cours intérieures, les escaliers à vis.

Au bas de la colline, c’est la ville Renaissance qui s’étend en bord de Saône, avec le quartier Saint-Jean, ses ruelles et places pleines de charme, ses anciens hôtels particuliers  aux façades Renaissance, ses nombreuses boutiques d’artisans, et les célèbres « bouchons » où l’on peut découvrir la gastronomie lyonnaise.

La maison des canuts

C’est dans cette maison qui perpétue le savoir faire des tisseurs lyonnais que nous avons pu assister une démonstration sur un métier à tisser à bras Jacquard. Puis un petit tour par la boutique où certains se sont fait plaisir avec quelques petits achats « soyeux ».

La Croix-Rousse

La colline « qui travaille » là ou résidaient et travaillaient les canuts ; les ouvriers qui ont fait la renommée « soyeuse » de la ville.

Nous avons découvert ce quartier en empruntant les fameux passages étroits, secrets et chargés de souvenirs qui permettent de descendre la colline à travers les immeubles. Ces allées racontent l’histoire des canuts, tisseurs de soie au 19ème siècle qui habitaient ces maisons  aux fenêtres et plafonds hauts  permettant de passer les métiers à tisser et de laisser filtrer la lumière.

Puis nous arrivons dans les beaux quartiers de Lyon, aux immeubles cossus, pour atteindre  la place des Terreaux ou se dresse l’hôtel de ville, le palais des beaux arts et la célèbre fontaine de Bartholdi

La « Confluence »

Ce quartier situé à l’extrémité sud de la confluence du Rhône et de la Saône était hier, une friche industrielle.

Aujourd’hui, c’est un quartier « futuriste » qui s’élève de terre. Un programme d’envergure offrant des bureaux, logements, locaux d’activité variés, un centre commercial, des cinémas, une base nautique crée un modèle d’urbanisme contemporain, à l’architecture audacieuse.

Le musée de la Confluence « musée des sciences – civilisations et des sociétés » en forme de nuage bâti sur pilotis est un projet pharaonique qui devrait ouvrir ses portes en 2014.

Nous avons apprécié les petits « bouchons lyonnais » comme « La tête de lard » et « les  Fines gueules » où la réputation de la cuisine lyonnaise n’est plus à prouver ; des repas copieux, simples et très bons.

Nous avons pu découvrir les joies du Camping Indigo de Dardilly pour certains en roulottes, pour d’autres en mobil home.

Je vous remercie pour  votre bonne humeur qui a permis de créer une excellente ambiance lors de ces trois  belles journées qui je j’espère, auront été appréciées.

Francette

 

Millau

Le 10 juin 2013, sous un ciel un peu tristounet, en route pour Millau en espérant que le ciel millavois nous réserve de bonnes surprises. C’est la dernière sortie de la saison et on aimerait que celle-ci soit réussie.

 

Tout d’abord, nous retrouvons notre guide place du Mandarous et c’est en car que nous faisons un premier  tour de ville.

Nous passons devant la maison du peuple, créée dans les années 1902, qui, à l’origine abritait des salles de réunion pour la fédération ouvrière, syndicats, mutualistes.

Elle est aujourd’hui un théâtre où se produisent de nombreuses manifestations culturelles.

Le lavoir de l’Ayrolle est composé de portiques surmontés d’une balustrade et d’un fronton portant les armes de la ville

Le château de Sambucy offert par le roi Louis XIV à sa favorite Mademoiselle de Fontanges.

Puis petit tour à pied dans le Millau médiéval où nous nous rendons vers la tour carrée dite « le beffroi » des rois d’Aragon.

Cette tour, édifiée au 12ème siècle, montre un aspect rude, massif. Au 17ème siècle, elle est surplombée par une tour polygonale qui abrite la cloche communale. Elle mesure 42 mètres de hauteur. 210 marches permettent d’accéder au sommet pour admirer le panorama de la ville et des Causses alentour.

Nous passons devant les halles, structure métallique de style Baltard pour nous rendre à l’église Notre Dame de l’Espinasse qui est un très bel édifice roman.La nef est couverte d’une voûte unique. Le chœur est décoré de magnifiques peintures murales représentant des scènes de la vie de la Vierge : œuvres du peintre Jean Bernard, peintre millavois du 20ème siècle.

 

Visite de la manufacture Causse gantier

Au 18ème siècle, Millau se développe grâce à l’activité des tanneries et mégisseries qui traitaient les peaux des brebis et agneaux.

Dans les années 1960, 6600 employés produisent 5 millions de paires de gants par an. Aujourd’hui, une centaine d’employés font perdurer le savoir faire  grâce à la Haute Couture et à la mode. Des maisons comme Chanel, Hermes, Vuitton, Dior sont les principaux clients de cette manufacture.

 

Petit moment de détente et de convivialité au restaurant « le pot d’étain » où nous prenons des forces pour l’après midi.

 

Nous avons rendez-vous avec « les bateliers du viaduc » qui se trouvent à Creissels où nous embarquons pour une balade sur le Tarn.

Notre batelier nous fait découvrir, la faune, la flore, la géologie de la vallée du Tarn autour de Millau. Il  connaît la rivière dans ses moindres détails, nous parle des castors qui vivent sur les berges du fleuve, des hérons, de la qualité de l’eau, de ce cadre magnifique de grottes et de falaises en tuf.

Lentement, en douceur, nous nous laissons glisser dans ce cadre sauvage. Puis, nous apercevons le majestueux pont de Millau.

Grandiose, élancé, élégant, aérien, il attire plus de 700 000 visiteurs par an. Dessiné par l’anglais Norman Foster, construit par la compagnie Eiffage, il mesure 2640 mètres de long et surplombe le Tarn à 270 mètres de haut. Il est formé de 7 piles et représente une véritable prouesse technologique et humaine.

 

Après 9 km de navigation, nous arrivons au village de Peyre, village troglodytique adossé à sa falaise de tuf, au charme incomparable et classé « plus beau village de France ».

En compagnie de notre guide, une femme du village, nous déambulons dans les ruelles fleuries au milieu des vieilles maisons aux toits de lauzes,  aux escaliers pavés de pierres appelées « calades ».

Nous découvrons le vieux four médiéval qui a été restauré et qui sert de temps en temps aux habitants du village.

L’église St Christophe qui profite d’une cavité de la falaise  remonte au 11ème siècle. Ce petit village insolite offre une vue magnifique sur le viaduc.

 

Nous bénéficions des derniers rayons du soleil avant de reprendre le bus qui nous ramène vers Montpellier.

 

 

 

Le grand tour d’Autriche

Du 21 au 28 mai 2013, 42 adhérents ont eu le plaisir de faire le « grand tour d’Autriche ».

Ses grandes villes arborent fièrement les témoignages des splendeurs du passé et sont dotées d’un riche héritage culturel.

Palais, abbayes, châteaux rappellent l’âge d’or de ce pays danubien.

La nature est grandiose : cimes enneigées, forêts infinies, paysages vallonnés.

Nous sommes partis tôt le matin, en bus,  pour découvrir toutes ces villes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.

INNSBRUCK

Notre guide nous a fait découvrir la capitale du Tyrol : très belle ville médiévale où résidaient les souverains de Bavière et d’Autriche : le centre ancien avec son célèbre petit toit d’Or, l’Arc de Triomphe, la cathédrale St Jacques, le palais impérial.

Aperçu du tremplin de ski du Bergisel.

RATTENBERG

Promenade dans cette petite ville demeurée intacte depuis le 17ème siècle, spécialisée dans le commerce des verres taillés et gravés.

SALZBURG

La ville de Mozart, remarquable avec ses palais et ses églises, ses fontaines sculptées, la noble architecture de ses monuments, le tout dominé par la forteresse de Hohensalzburg : symbole des princes archevêques.

Abbaye de MELK

L’abbaye princière bénédictine surplombe le Danube.

Après la galerie de l’empereur, la salle de marbre,  la bibliothèque, l’église abbatiale surprend par la légèreté aérienne de son architecture animée par le faste d’un décor exubérant.

Sommet de l’art baroque, elle dévoile la splendeur de ses ors, marbres et stucs.

VIENNE

Après une visite panoramique en bus de la ville, et avoir fait le tour des principaux monuments du centre, l’église des capucins, l’hôtel de ville et son parc, l’opéra national, nous avons découvert la Heldenplatz avec ses statues équestres et visite de la Hofburg , palais impérial et résidence des Habsbourg.

– Palais de la Hofburg

Lors de la visite des appartements particuliers et des salles d’apparat, on peut admirer le faste et la magnificence dont s’entourait la famille impériale des Habsbourg qui y résida jusqu’en 1918.

C’est là que résidait l’empereur François Joseph et Elisabeth (Sissi) avec leurs enfants et toute leur suite.

Les pièces de style rococo sont richement décorées de motifs en stuc, de somptueuses tapisseries provenant de Bruxelles, de lustres en cristal de Bohême et de poêles en faïence.

Le mobilier est de style Louis XV ou Empire.

– Le musée Sisi

L’impératrice Elisabeth était adulée de tous.

La vie privée d’Elisabeth est au centre de l’exposition : sa rébellion contre le cérémonial de la cour, sa fuite dans le culte de la beauté, son obsession de la minceur, ses performances sportives de haut niveau.

On y trouve de nombreux portraits, des robes d’époque ou reconstituées, des bijoux, ses habits de deuil après la mort de son fils, le prince héritier Rudolph.

– L’argenterie Impériale

On peut y voir des porcelaines d’Extrême Orient, de Sèvres ou de Vienne, des assiettes décorées de paysages, des services en or ou en argent, des verres en cristal qui n’ont rien perdu de leur éclat.

– Le trésor du palais impérial

Ce trésor sacré et profane est le plus important au monde.

On peut y voir, entre autres :

la couronne impériale du saint empire romain

la couronne impériale d’ Autriche

mais aussi le trésor de Bourgogne et celui de l’ordre de la toison d’or.

Ces pièces serties de joyaux inestimables et tous les bijoux finement travaillés possèdent une grande valeur matérielle.

Le lendemain tour de ville panoramique du quartier du Belvédère, quartier des diplomates, avec la monumentale Schwarzenbergerplatz, le quartier du Prater, gigantesque parc public avec sa fameuse grande roue, emblème de la ville. Enfin l’île du Danube, étroite bande de terre entre le Danube et le canal, consacrée aux loisirs et à la cité de l’ONU. C’est le Vienne moderne.

– Palais jardin du Belvédère

 C’est la résidence du prince Eugène de Savoie, grand amateur d’art. Cette œuvre d’art de l’époque baroque, est constituée de deux châteaux (Belvédère supérieur et Belvédère inférieur)

Elle abrite aujourd’hui un musée où nous avons pu admirer quelques œuvres de Gustav Klimt dont le célèbre «  baiser ».

– Château de Schonbrunn (belle fontaine) – le Versailles autrichien

 L’ancienne résidence baroque  d’été de la famille impériale compte parmi les plus beaux palais.

Les 40 pièces des appartements impériaux témoignent du faste de la vie de cour à l’époque de Marie Thérèse.

Le parc du château invite à flâner comme au temps de l’empereur avec sa magnifique fontaine et sa gloriette. Cet édifice de style néo-classique est un portique qui domine le parc et fait face au château. Aujourd’hui, elle abrite un restaurant.

GRAZ

 Visite guidée de la deuxième ville d’Autriche – capitale de la Styrie.

Elle possède le plus grand ensemble Renaissance d’Europe centrale.

Nous avons découvert la vieille ville avec ses maisons médiévales magnifiquement décorées de stuc, des petites ruelles bordées de palais somptueux.

La cathédrale est de style gothique où nous remarquons des coffres en bois sculptés d’ivoire de chaque côté de l’hôtel et de remarquables confessionnaux en marqueterie.

La Hauptplatz était l’endroit où avait lieu les sentances des condamnés.

Le Landhaus abrite le siège du gouvernement régional. Sa façade est austère mais à  l’intérieur, la « salle de la diète » où se tiennent les séances du parlement affiche un aspect très baroque avec ses dorures et ses lustres en cristal.

Par la route panoramique, entourée de hautes montagnes enneigées, nous atteignons les chutes de Krimml, les plus hautes d’Europe avec leurs 380 mètres.  Venues de 12 glaciers, elles déversent leurs trombes d’eau dans un vacarme impressionnant.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Retour sur Montpellier sous de fortes pluies.

J’espère que vous avez tous  apprécié ce voyage : les amoureux de nature, les amateurs de belles pierres, les passionnés d’art et d’histoire.

Je souligne la bonne ambiance qui a régné pendant ce voyage et espère retrouver cette convivialité tout au long de nos futures sorties.

Je remercie Christian, notre chauffeur, qui a toujours su garder son calme durant les longues heures de conduite sous la pluie, sa serviabilité,  son professionnalisme et son humour.

 

 

 

 

Toulouse

Tououse

 

18 avril 2013

 

48 lève tôt nous ont accompagnés lors de cette sortie.

 

L’A380

Nous avons découvert l’univers très secret d’Airbus. Après une présentation des premiers essais de l’A380, nous nous sommes dirigés vers le belvédère où 2 avions sont assemblés  tous les mois.

Nous avons une vue imprenable sur l’usine d’assemblage  grande comme 21 terrains de football.

Puis nous avons découvert la maquette de l’A380, longue de 16 m, qui présente l’aménagement intérieur de l’appareil. Le client peut choisir la couleur des fauteuils, l’espace réservé à chaque passager.

Nous avons pu nous laisser à rêver à des destinations lointaines : un petit voyage vers les Caraïbes ou l’Extrême-Orient où des températures plus clémentes nous attendent. Une petite déception : chaque avion coutant au minimum 400 millions d’euros, nous n’avons pu rassembler la somme nécessaire même en y mettant toutes nos économies.

Affamés, nous nous sommes dirigés vers un restaurant en plein centre de Toulouse. Dans un ancien prieuré du 13ème siècle, dans une somptueuse cave voutée, les gourmands ont pris place à côté de grandes et élégantes statues grecques. C’est dans une ambiance décontractée et conviviale que nous avons pu nous restaurer.

Puis un petit tour de ville avec nos guides qui nous attendaient à la fin du repas.

 

LE CAPITOLE

Sur cette magnifique place, nous avons découvert la mairie de Toulouse. Après avoir traversé la cour Henri IV, nous avons emprunté l’escalier d’honneur décoré de peintures du 19ème siècle puis traversé plusieurs salles d’apparat pour arriver à la superbe salle des mariages  appelée galerie des glaces. Dommage que la visite fut brève car des mariages s’y déroulaient à la suite.

 

LA BASILIQUE SAINT SERNIN

Magnifique basilique, symbole de l’architecture romane médiévale. Elle abrite les reliques de l’évêque Saint Saturnin, 1er évêque de Toulouse. Ce fut un lieu de pèlerinage car les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle y faisaient étape.

 

L’ENSEMBLE DES JACOBINS

Nous avons été impressionnés par cette église ; joyau de l’Art gothique languedocien construite par l’ordre des dominicains. Les piles de l’église forment un palmier de 28 m de hauteur ; chef d’œuvre unique au monde. Un miroir est posé à la base d’une des piles et permet de voir dans le détail ce plafond magnifique.

Le cloître superbe et merveilleusement conservé est un lieu magique et paisible. La salle capitulaire à l’acoustique exceptionnelle, accueille des concerts tout l’été lors du festival « Piano aux jacobins ».

Par les ruelles encombrées et en travaux, nous avons rejoint les bords de la Garonne, traversé le Pont neuf et retrouvé le bus qui nous attendait.

Le retour fut long car nous avons du patienter dans les embouteillages de fin de journée qui rivalisent avec ceux de Montpellier et attendre un deuxième chauffeur car le premier chauffeur avait dépassé son temps de conduite autorisé.

J’espère cependant que vous garderez un bon souvenir de cette journée.

crédit photos : Janine Parès, Daïa Poirot, René Pohl.

Albi

albi

Cliquez sur la photo

 

du 20 au 22 mars 2013

35 personnes ont découvert Albi et sa région lors de cette sortie du mois de mars. Un ciel couvert le 1er jour mais nous avions pris rendez-vous avec le soleil les 2 autres jours pour découvrir cette magnifique région.

Cordes sur Ciel

Cette cité qui  « monte à l’assaut du ciel » est exceptionnellement préservée. En parcourant les rues, nous avons voyagé à travers « les ciels » en découvrant la richesse d’un ensemble architectural hors du commun. Dommage que les petits artisans étaient fermés mais ceux-ci n’ouvrent leurs commerces que début avril.

Albi

Sa cathédrale majestueuse : la plus grande cathédrale de brique au monde. De style gothique méridional, elle est la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voutes sont entièrement peints. Nous avons admiré le jubé intégralement conservé,  véritable dentelle de pierre blanche qui entoure le chœur, qui a été ciselé par des maitres bourguignons.

Le vieil Albi avec ses monuments emblématiques comme le palais de la Berbie, ses maisons à colombage, ses hôtels particuliers de la Renaissance, ses rues pittoresques, est classée au patrimoine de l’humanité et nous fait découvrir 20 siècles d’histoire.

Le musée Toulouse Lautrec

Entièrement rénové, situé dans l’ancienne résidence des archevêques, il réunit la plus ancienne collection au monde des œuvres de l’artiste.

Castelnau de Montmiral – Puycelsi – Bruniquel

Visites guidées de ces cités médiévales dressées sur leur piton rocheux d’où nous pouvons admirer un superbe panorama. Tous ces villages pittoresques sont classés « plus beaux villages de France ».

Nous avons terminé notre périple par une dégustation des vins de Gaillac au domaine « de la Croix des marchands et château Palvié » à Montans. C’est avec passion et amour du métier que Monsieur Bézios nous a présenté et fait goûter ses vins qui ont été un enchantement pour notre palais.

C’est dans une excellente ambiance que ces 3 journées se sont déroulées. Nous avons découvert de merveilleux petits restaurants qui nous ont fait découvrir les spécialités locales (dont nous pourrons vous donner les noms).

J’espère vous retrouver nombreux lors d’une prochaine sortie.

 Francette POHL