MARSEILLE – 5 octobre 2023

Après un départ matinal, nous voici arrivés à Marseille, prêts à découvrir la grotte Cosquer.
Située sur le port, à côté du Mucem, la reproduction à l’identique de la fameuse grotte sous-marine nous a tous enchantés. Bien installés dans de petits wagonnets, nous avons pu observer les moindres recoins de la cavité dans une atmosphère proche de celle de la grotte originale.
Sur ses parois apparaissent des dessins, des gravures, des empreintes de mains.
Grâce au plongeur Henri Cosquer (1985), la grotte sous la mer oubliée depuis des millénaires nous a livré ses secrets. Le bestiaire représenté sur les parois avec des chevaux, des pingouins et des phoques ainsi que des empreintes de mains témoigne d’une présence d’Homo Sapiens il y a 30 000 ans.
Très belle matinée aussi bien enrichissante qu’enchanteresse.
Puis, nous longeons à pieds, sous un soleil radieux, le vieux port.
Nous nous dirigeons vers le « Queen Victoria » notre restaurant. C’est dans la bonne humeur que nous avons partagé ce déjeuner dans un décor très British.
En début d’après-midi, nous retrouvons notre bus pour la visite panoramique de Marseille.
Une sympathique guide de l’office de tourisme nous accompagne pendant deux heures et nous fait découvrir sa ville avec passion.
D’abord le Vieux Port entouré du centre historique de Marseille, fondé dans l’antiquité. Jadis, port de commerce et aujourd’hui port de plaisance.
Nous passons devant l’Hôtel de Ville où se tiennent les bureaux du maire et de son premier adjoint. Nous parcourons la célèbre Cannebière.
Nous découvrons le Jardin des Vestiges reste du port antique.
Nous nous dirigeons vers la corniche Kennedy où nous admirons les superbes « villas » de villégiature de la haute bourgeoisie marseillaise du XIXème siècle.
Puis, viennent les petites criques et les plages où les marseillais se font bronzer.
Et la circulation se densifie, car ce soir, il y a un match de foot à Marseille…Alors c’est un peu la pagaille !
Nous longeons la gare Saint Charles et la Porte d’Aix édifiée à la gloire de Napoléon.
Nous terminons notre tour par le Palais Longchamp, superbe monument du Second Empire avec ses cascades d’eau arrivant de la Durance et entouré de part et d’autre du musée des Beaux Arts et du musée d’histoire naturelle.
Puis, comme tout a une fin, nous rentrons sur Montpellier, heureux de cette journée de
belles découvertes.
Isabelle

Merci Francette, Elisabeth et Gisèle

LA CHAMPAGNE – 11 au 15 septembre 2023

Bienvenue en Champagne !
La plupart d’entre nous n’en connaissait que ce prestigieux vin et la cathédrale de Reims “la ville du sacre des rois” mais après ce petit séjour, nous avons pu découvrir un peu de cette belle région.
Nous arrivons en pleine vendange et c’est la grande effervescence dans les vignes où des centaines de vendangeurs sont en plein travail.

mardi 12 septembre 2023
Le rendez-vous est fixé à 9h30 pour la visite guidée de la ville de Reims. Dés l’arrivée de nos guides, 3 groupes se forment pour déambuler dans le cœur de ville.
Notre première étape se situe devant la Maison dite « des Tourelles » édifiée en 1898. Elle est construite à partir de fragments d’un édifice Renaissance. Ainsi démarre notre parcours « Art Déco » qui va nous conduire à la découverte de nombreux édifices construits à partir des années 1920, après la première guerre mondiale qui avait détruit 80% de la ville. La bibliothèque CARNEGIE, un des plus beaux édifices de la ville,  est inaugurée en 1928 par le Président Gaston DOUMERGUE
Nous arrivons à la place Royale où est situé l’édifice de la Sous Préfecture dont la façade et la toiture sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1953. Une statue dédiée à Louis XV en empereur romain trône au centre de la place.
Nous poursuivons jusqu’à la place du Forum où se trouve le  Musée-Hôtel Le Vergeur ou Maison Hugues Kraft dont la façade est constituée de pans de bois. Au centre de la place du Forum, se situe les cryptoportiques gallo-romains qui se visitent et servent de lieu d’exposition.
Un peu plus loin, nous admirons la Maison des musiciens dont la façade est ornée de statues de musiciens avec leurs instruments : fifre, tambourin, harpe, viole. La maison TAITTINGER ainsi que des mécènes publics et privés sont à l’origine de cette renaissance. Elle a été restaurée cent ans après les bombardements de la guerre 1914-1918.
Adjacent à la façade de l’hôtel de Ville, le Cellier d’expédition MUMM est un ancien lieu d’élaboration du champagne, actuellement lieu culturel de Reims. Une grande porte circulaire évoque la forme des foudres. De quatre mètres sur trente, la partie supérieure présente en 5 scènes les étapes de l’élaboration du champagne. Depuis 2010, le Cellier est devenu la propriété de la ville.
Nous voici arrivés devant l’Hôtel de Ville de Reims terminé en 1820. Détruit par le feu en 1917, il est reconstruit et inauguré par Gaston DOUMERGUE le 10 juin 1928. La façade est coiffée d’un campanile octogonal qui possède une horloge. La porte d’entrée est surmontée d’une statue équestre de Louis XII foulant deux prisonniers.

La visite guidée du cœur de ville se termine  par la Cathédrale Notre Dame de Reims. Elle est connue pour avoir été le lieu de la quasi-totalité des sacres des rois de France : 33 couronnements en un peu plus de 1000 ans. La construction de l’édifice actuel a commencé au début du XIIIème  siècle et s’est achevée au XIVème siècle.
La cathédrale Notre Dame de Reims est l’une des réalisations majeures de l’art gothique en France dont les mesures sont hors norme : longueur totale 149 m, hauteur de la nef sous voûte 38 m, hauteur des deux tours de façade 81,50 m, hauteur du clocher (tour de l’ange) 87 m. Elle compte 2303 statues inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991. Parmi les statues des saints et des martyrs, la statue de « l’ange au sourire » sur le portail nord, est devenu l’emblème de la ville.
La cathédrale possède encore de nombreux vitraux du XIIème siècle ainsi que des vitraux contemporains dont les plus célèbres sont les trois fenêtres de Marc Chagall de 1974.
Le Grand Orgue de la cathédrale est actuellement en restauration totale. Les 6600 tuyaux sont vérifiés un par un.
Il est l’heure de quitter notre guide pour retourner à l’Ethic Etapes de Reims  car le repas de midi nous attend.

A 14h c’est sous une averse que le car nous conduit vers la « Villa Demoiselle » : joyau de l’architecture du début du XXème siècle.
En 1904, Henri Vasnier, directeur de la maison POMMERY, commande la construction d’une villa exceptionnelle sur 2000 m2 et 7 niveaux destinée à devenir un lieu d’habitation. Vasnier meurt en 1907, un an avant la fin des travaux. Le nouveau directeur de POMMERY, Louis Cochet baptise la villa de son patronyme et y réside jusqu’en 1936. La villa Cochet est habitée jusqu’en 1970 par les cadres de la maison POMMERY, puis elle connait une période d’abandon et de pillage. Alors que la villa est menacée de destruction, elle est rachetée par le couple VRANKEN en 2004 qui entreprend sa restauration pendant 5 ans. Les nouveaux propriétaires écument les antiquaires et les salles de ventes pour lui redonner sa splendeur d’antan. Pour exemples : la cheminée en acajou sculptée, démesurée et grandiose est le principal élément du grand hall d’entrée. Le grand lustre de la montée d’escalier mesure 9,4 mètres et pèse 300 kgs. Les essences de bois utilisées sont le padouk, le frêne, le sycomore et le chêne ; 24 luminaires composent le lustre Zénith de Baccarat ; 49 appliques demi gouttes sont créées et réalisées par les Métalliers Champenois et la cristallerie Saint Louis ; 20 000 feuilles d’or sont utilisés par le doreur ; pour la réalisation du parquet de la salle à manger,  quatre foudres  d’une contenance de 70 000 litres sont utilisés. Le grand escalier en frêne de 12 m de haut, fait l’objet d’une protection des monuments historiques. L’ensemble du bâtiment est inscrit au patrimoine de l’Unesco depuis 2015. La villa « Demoiselle » qui a pris ce nom en 2004, offre aujourd’hui aux yeux de ses visiteurs, une trentaine d’oeuvres d’art.
Pour terminer cette visite en beauté, nous avons le plaisir de participer à une dégustation de Champagne Vanker dans le cellier CARNOT en face de la villa DEMOISELLE.  Un foudre de 75 000 litres soit l’équivalent de 100 000 bouteilles, trône dans l’immense cellier.

Aujourd’hui, la marque POMMERY est rachetée au groupe LVMH en 2002 par le groupe VRANKEN Monopole, ainsi qu’une trentaine d’hectares de vignobles, part mineure du domaine de POMMERY. Le groupe change immédiatement de nom pour s’appeler désormais VRANKEN-POMMERY MONOPOLE.
Nous rejoignons notre car avec le soleil revenu, heureux et ravis de cette journée si bien remplie.                   
Christiane Malinowski

mercredi 13 septembre 2023
Avenue pétillante à Epernay, village typique à Hautvillers
Deux cents millions de bouteilles sous nos pieds ! Tel est le caractère extraordinaire de l’Avenue de Champagne, l’emblématique voie qui traverse Epernay, berceau historique des vins de champagne. C’est ce bijou que nous découvrîmes le mercredi, deuxième jour de notre visite en terre champenoise.
Notre guide nous raconta l’histoire de la ville, depuis l’origine de la forteresse du XIe siècle et ses foires aux tanneurs, jusqu’à nos jours. Nous apprîmes la vie du moine Dom Pérignon, le début de la saga Moët et Chandon (1743), l’hôtel particulier de la famille Moët, œuvre de l’architecte Victor Lenoir aujourd’hui l’Hôtel de Ville du plus pur style art-déco, l’hôtel Chandon, la création et le style architectural, de art-déco à art nouveau, de tous ces hôtels particuliers, plus flamboyants les uns que les autres.
Nous marchions sur la « route numéro 3 », selon une vieille plaque de rue, l’axe royal Strasgourg-Paris qu’empruntèrent plusieurs têtes couronnées et l’empereur Napoléon.
Rectiligne et longue de 1,5 km, inscrite depuis 2015 au patrimoine mondial de l’humanité, l’Avenue de Champagne est une succession d’élégantes demeures et de châteaux, de cours d’honneur pavées et de jardins opulents qui racontent l’âge d’or du Champagne et l’histoire des premières « maisons » de négoce champenoises qui s’y sont installées à partir du XVIIIe siècle.
Le spectacle continue dans les sous-sols où se déploient sur une centaine de kilomètres plusieurs niveaux de caves et de galeries creusées dans la craie, qui abritent toujours les secrets de fabrication des vins de Champagne. Il y a donc 200 millions de bouteilles qui dorment là, dans les innombrables galeries appartenant aux plus prestigieuses « maisons ».
Heureux Sparnaciens (nom des 22 000 habitants d’Epernay) qui vivent sur un trésor !
Notre guide nous raconta par le menu l’histoire de ces « maisons », une trentaine juste sur cette avenue (Moët et Chandon, Boisel, Leclerc Briant, Pol Roger, Perrier-Jouët, Vranken-Pommery, Canard-Duchêne, de Benoge, etc.), et surtout l’histoire de leurs fondateurs, hommes et femmes passionnés qui crurent en leur destin et à celui d’une région.
Le clou fut bien évidemment la visite de la « maison » des champagnes Mercier, fondée en 1858 par l’intuition visionnaire d’un génie du commerce et du vin, Eugène Mercier. Dès l’entrée, un foudre pesant 20 tonnes et contenant l’équivalent de 200 000 bouteilles accueille les visiteurs. Ceux-ci sont ensuite invités à découvrir les 18 kilomètres de galeries souterraines 30 mètres plus bas (descente en ascenseur) répartis sur 249 hectares à une température constante de 10 degrés qui préserve toutes les qualités gustatives du champagne.
Retour sur une saga. Sous le Second Empire et le règne de Napoléon III, Eugène Mercier, âgé de seulement 20 ans, fonde sa propre « maison » à Epernay et révolutionne le monde du champagne. Son défi ? Faire du vin des élites de l’époque un champagne accessible à tous, sans renoncer à la qualité. A partir de 1871, il travaille sur la construction de ses caves. Six ans pour construire 18 km de gigantesques tunnels. Lors de l’ouverture, Mercier les fait parcourir en calèche tirée par 4 chevaux. Un parcours exceptionnel renouvelé avec le Président Sadi Carnot à l’occasion de sa visite en 1891.
As de l’innovation et visionnaire dans ses communications, Eugène a toujours su comment surprendre et étonner le public. Comme en 1900, lors de l’Exposition Universelle de Paris, où un ballon captif emmène les visiteurs à 300 mètres d’altitude !
Pensées et décorées pour impressionner, les caves Mercier sont parmi les plus visitées de la région avec plus de 100 000 visiteurs par an.
Autant dire que les touristes saint-georgiens apprécièrent le moment attendu de la dégustation où les flûtes tintèrent au bonheur partagé de ce doux et fameux nectar. Brut, demi-sec, rosé, blanc de noirs, millésimé… Il y en eut pour tous les goûts et les porte-monnaies.
Après quelques achats à la boutique, et un bon repas dans un restaurant des environs, nous partîmes vers Hautvillers, entre Epernay et Reims. Cet attrayant village de moins de 700 habitants (les Altavillois) est la patrie de Dom Pierre Pérignon, dont la pierre tombale se trouve au pied de l’autel de l’église abbatiale. Le groupe saint-georgien arpenta les charmantes rues typiques et très pittoresques de l’endroit en admirant notamment les nombreuses enseignes en fer forgé ornant les façades des maisons traditionnelles
champenoises.
Le retour en car vers l’hôtel se passa dans la bonne humeur habituelle de Culture et convivialité dont chaque adhérent tentait de se rappeler le nom des 350 grandes maisons de champagne et des 140 caves coopératives répertoriées en Champagne. Autant dire, mission impossible. Mais qu’importe le flacon, nous partageâmes du plaisir gustatif et culturel en guise d’ivresse !
Luc Danos.

jeudi 14 septembre 2023
CHÂLON EN CHAMPAGNE
Châlon sur Marne devient Châlon en Champagne en 1997.
La Duduchotèque
Un espace où l’on découvre comment k-bu est devenu le dessinateur de presse Jean Cabut dit CABU (1938-2015).

C’est dans cet ancien Hôtel de l’Ecu de France ouvert en 2018 que tous les ans une exposition temporaire permet de découvrir une période thématique de l’univers de l’artiste. Cette année la période « Dorothée et Cabu » nous permet de retourner dans les années 80 et la fantastique émission Récré A2.
C’est à travers son fabuleux coup de crayon que Cabu fait passer les messages qui lui tiennent à cœur : Défense de l’environnement, lutte contre les discriminations, violences faites aux femmes …
C’est à Châlon en Champagne où il passe sa jeunesse que son personnage du Grand Duduche voit le jour. Il est mort assassiné dans l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo, il est inhumé dans l’intimité à Châlon, sa ville de naissance et de cœur.
La Collégiale Notre Dame en Vaux
Construite du XIIème au XVème siècle, cet édifice desservi par un collège de chanoines, ce qui lui valut le titre de Collégiale est inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de St Jacques de Compostelle.

De type Roman et Gothique, il abrite un carillon de 56 cloches (rajouté au 19è s) et de fabuleux vitraux (signés de l’artiste Mathieu Bleville, où dominent les rouges et ors) représentant des scènes de la vie de St Jacques.
A l’intérieur, la nef gothique présentant 4 niveaux permet à la lumière de pénétrer de manière exceptionnelle dans l’édifice.
Avec ses grandes flèches couvertes de plomb visibles à des dizaines de kilomètres, elle s’impose comme l’un des monuments illustrant le riche patrimoine chalonnais.
La découverte de la ville
A travers cette visite guidée nous découvrons l’architecture et son évolution, de l’habitat à pan de bois (façades en traverses de bois visibles et encorbellement nécessaire à la protection des échoppes situées en dessous) vers l’habitat en pierre calcaire, craie ou brique (employées dans les constructions du XVI et XVII siècle notamment pour les hôtels particuliers).
L’ église gothique St Alpin
Le bâtiment construit du 12e au 16e siècle à l’emplacement de la chapelle dédiée à St André (saint patron des pêcheurs) devient  face à l’importance de ce quartier très commerçant, une église aux cœurs des habitations.

Au IXe siècle, les reliques de St Alpin (8ème évêque de Châlon en Champagne et seigneur de Baye) sont transférés dans la chapelle).
A l’intérieur de cet édifice classé au titre des monuments historiques,  nous découvrons de riches vitraux anciens du 16ème siècle (dont l’un d’eux raconte la légende de St Alpin face à Attila), des verrières en grisaille et un ensemble de dalles funéraires.

Après un bon repas, une petite visite commentée en son et lumière à bord d’une barque (la chalonaise) au gré de petits canaux bucoliques, nous permet de découvrir différemment cette ville.
Nous remontons dans notre bus direction le parc de la montagne de Reims où une petite promenade pédestre va nous faire découvrir les Faux de Verzy ces hêtres tortillards aux branches et aux troncs sinueux.Ce site unique au monde, réserve biologique depuis 1981, qui comporte près de 800 faux représente une des principales réserves mondiales de Faux. Les chercheurs savent aujourd’hui que cette particularité est due à une mutation génétique dont il reste à expliquer le fonctionnement précis.
Dernier arrêt au phare de Verzenay (25 mètres de haut, 101 marches) qui surplombe une mer de vignes. Il fût construit en 1909 par Joseph Goulet pour promouvoir sa marque de champagne, et en faire un lieu de réception. Ce phare offre une vue imprenable à  360° sur le vignoble de champagne et la ville de Reims comme certains d’entre nous (les plus courageux et téméraires) ont pu le constater.
Notre pétillant séjour en Champagne se termine sur ce fabuleux tableau, et nous continuerons à le vivre en buvant une coupe de ce merveilleux vin.
Dorine et Anne-Marie

vendredi 15 septembre 2023
On rentre à la maison avec de jolis souvenirs et d’excellents moments vécus sous le soleil de Champagne. Nous avons apprécié les paysages aux charmes méconnus et les villages authentiques.
Le monde entier connait la Champagne pour ses vins pétillants et ses bulles festives. Nous aussi, avons gouté à cette “friandise pétillante” et bu à la santé de tous.
Francette

 

Merci à nos petites plumes volontaires pour faire les comptes-rendus de nos journées passées en Champagne (Christiane -Luc – Dorine et Anne Marie)

(cliquer sur les photos)
Merci à nos reporters photos :
Jacques

et Jean-Claude