AIX EN PROVENCE

Souvenirs de ce jeudi 12 mai 2022 sous le soleil d’Aix-en-Provence

Après un trajet de 2 h 30 en bus, nous voici arrivés à Aix-en-Provence    « la ville aux cent fontaines ».
Lors d’une promenade dans les petites rues d’Aix (ex capitale régionale de la Provence), nous avons pu admirer quelques belles façades d’hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles. 150 hôtels particuliers sont répertoriés à Aix, ce qui fait de cette belle ville la deuxième de France après Paris, à posséder un tel patrimoine architectural. La localisation pendant plusieurs siècles de la Cour des comptes et du parlement de Provence explique cette richesse.
Nous commençons notre déambulation par le cours Mirabeau et le quartier Mazarin. Ce paisible quartier est l’œuvre de l’archevêque Mazarin, frère du célèbre Cardinal au XVIIe siècle. À l’époque, il a rapidement attiré l’aristocratie locale, les hommes politiques et les avocats qui y ont construit de somptueux hôtels particuliers dont l’hôtel de Caumont. Celui-ci, magnifiquement restauré fut construit entre 1715 et 1742 pour le président de la Cour des comptes. Il est aujourd’hui un centre d’art qui présente pour cet été une exposition des œuvres du peintre Dufy.
Sur le cours Mirabeau, nous avons pu contempler l’hôtel de Villars avec ses belles colonnes construit en 1710 pour le duc de Villars, gouverneur général de Provence.
L’hôtel Maurel de Pontevès construit au XVIIème siècle, nous a impressionnés avec ses deux atlantes musclés soutenant le balcon de l’ étage noble. Il est aujourd’hui le siège du Tribunal de Commerce.
Situé en haut du cours Mirabeau, domine l’hôtel du Poet édifié en 1730 pour le Trésorier des États de Provence. Puis nous passons devant l’hôtel de Marignane dans la rue Mazarine. Il fut le témoin des aventures de l’orateur Mirabeau. Nous avons pu entrer (brièvement) dans le hall de l’hôtel Bonnet de la Beaume de style classique, très sobre Louis XVI.
Nous passons devant le lycée où étudièrent Paul Cézanne et Emile Zola.
Puis, nous traversons le cours Mirabeau pour nous retrouver dans un quartier plus ancien avec des rues étroites qui nous rappellent Montpellier.
Nous découvrons le magnifique hôtel Boyer d’Équilles construit dans le premier quart du XVIIe siècle dans le style « colossal ».
À proximité, se trouve la place d’Albertas, sa fontaine et l’hôtel de la famille Séguran édifié au XVIIe siècle dans le style Louis XIII et dont la façade a été rénovée en 1724.
Puis, nous revenons tranquillement dans le quartier Mazarin pour prendre notre bus. Nous passons place des quatre dauphins dont la fontaine baroque est entourée d’hôtels particuliers d’artisans enrichis entre autres.
L’hôtel de Boisgelin construit en 1655 abrita il y a quelques années, les amours d’Alain Delon et de Mireille Darc.

C’est avec appétit que nous partageons un bon et copieux repas à “la terrasse de Maxime” où nous sommes reçus par des hôtes très sympathiques.

Notre journée se poursuit par la visite de la fondation Vasarely.Inauguré en 1976, le centre architectonique est le cœur du projet de Victor Vasarely. Le bâtiment lumino-cinétique est une illustration d’intégration de l’art dans l’architecture. Seize modules hexagonaux forment un gigantesque jeu de construction dont le fil conducteur est l’art optique. L’exposition Vasarely propose un parcours de visite permettant de découvrir l’univers plastique du maître de l’op-art, depuis ses débuts de graphiste jusqu’à la réalisation de ses intégrations monumentales et de son projet utopique de la « cité polychrome du bonheur ».
Cette présentation didactique avec plus de 250 œuvres et documents originaux, intègre les éléments fondamentaux du projet du plasticien français d’origine hongroise.
Nos guides nous permettent de nous immerger dans le monde coloré et ludique de l’artiste tout en nous démontrant le « mécanisme » des œuvres.

C’est avec les yeux remplis de lumière et de couleurs que nous rentrons à Montpellier après cette belle journée de découvertes.
Isabelle ALLARD

 

 

 

Merci à Isabelle pour son compte-rendu et à Jacques pour ses photos.             Francette

Photos : Jacques Grosse
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