LE PAYS BASQUE

Lundi 23 septembre 2019.                                                                      Il est 5h du matin : direction Saint-Jean-de-Luz.                                      Un petit temps libre avant de rejoindre notre guide qui nous attend sur le port. Nous découvrons ce petit port de pêche entouré de riches maisons d’armateurs datant des 17 et 18ème siècle. Nous apercevons le quartier de Ciboure avec son clocher en forme de pagode, la maison natale de Maurice Ravel, la colline de la Rhune dont le sommet est dans la brume environ 300 jours par an. Nous passons devant la maison de l’infante où résida l’infante d’Espagne, future reine de France, pour nous diriger vers la promenade de la magnifique plage de Saint-Jean-de-Luz avec ses jolies maisons à passerelles, ses hôtels particuliers, ses anciennes demeures de riches armateurs et ses villas de style néo-basque. Nous apercevons les digues créées par Napoléon III pour protéger la ville des colères de l’océan.            Nous nous dirigeons vers la place Louis XIV où se trouve la maison occupée par le roi au moment de son mariage et construite en 1643. Dans ces rues piétonnes, nous  ne manquons pas de jeter un oeil sur les spécialités et gourmandises de la ville : les macarons, les manchous, les karrougas (pâtisserie Adam).                                                                              Nous entrons dans l’église Saint Jean-Baptiste caractérisée par son maitre hôtel surélevé, son magnifique retable baroque et ses galeries à balustres  en forme de passerelle de bateaux où seuls les hommes avaient le droit de monter. Cette église a vu le mariage de Louis XIV et de l’infante Marie-Thérèse d’Espagne.                                                                            Saint-Jean-de-Luz. fait partie de la province du Labourd, une des 7 provinces qui forment le pays Basque. Au 15ème siècle, les pêcheurs basques pêchèrent la morue à Terre Neuve et chassèrent la baleine qui arrivait sur leurs côtes : ils contribuèrent à la prospérité de la ville.                 Aujourd’hui, avec ses  15000 habitants, c’est une station balnéaire très réputée de la côte basque.                                                                   Puis promenade en bateau le long des falaises. 45 minutes de promenade, sur une mer calme qui nous a offert une vue panoramique sur la corniche basque et les Pyrénées en arrière plan. Nous avons découvert la baie de Saint-Jean-de-Luz et les falaises de flysh de Socoa.                                    Nous nous dirigeons vers le centre de vacances Azureva à Anglet. Nous découvrons nos “chambres de poupées” où nous déposerons nos bagages pour les quatre nuits à venir. Le restaurant, avec sa vue panoramique, attirera les amateurs d’apéro tandis que d’autres, plus sportifs, iront faire des balades sur la plage située à quelques minutes.                                    Francette

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Mardi 24 septembre 2019.                                                                  Visite de Bayonne (Baiona)                                                           
Après un bon petit déjeuner, nous voilà partis visiter Bayonne, ville située au confluent de l’Adour et de la Nive, distante de 7km de l’océan Atlantique. Ville fortifiée en trois étapes: du IV ème siècle (par les romains) au XVI ème (sous François Ier) et enfin au XVII ème par Vauban. Bayonne, Anglet, Biarritz, regroupées sous le sigle BAB, constituent un bassin démographique d’environ 300 000 habitants. Les quartiers extérieurs aux fortifications n’apparaissent qu’à partir de l’entre-deux-guerres. La Cathédrale Notre-Dame ou Cathédrale Sainte-Marie nous a enchantés avec ses vitraux originaux datant des XIV, XV et XVI ème siècles. Les peintures du chœur restaurées de 2016 à 2018 nous ont émerveillés par la qualité du travail. Le Cloître, qui n’était pas un monastère, avait des fonctions laïques: le maire y rendait la justice; le cloître accueillait le marché. Les habitants y étaient également enterrés selon leur statut social.
La Rhune
Cet après-midi, nous partons à l’assaut de la Rhune. Haute de 905m, elle se trouve à cheval sur l’Espagne et la France. Un petit train à crémaillère datant de 1924 nous amène au sommet. Une purée de pois nous accueille et quelques brebis déçues par la météo s’éclipsent illico, laissant le reste du troupeau errer jusqu’à la prochaine navette. Quelques éclaircies bienvenues nous font découvrir des paysages grandioses et magnifiques. Au sommet nous rencontrons des poneys « Pottok », des moutons à tête rousse. Le retour se fait dans une ambiance très détendue et notre meneuse de revue, Nadine, nous distrait jusqu’au terminus.
Juliette et Philippe

Mercredi 25 septembre 2019.
Ce matin  sous un ciel couvert, nous partons visiter la Villa Arnaga,  la maison d’Edmond Rostand à Cambo-les-Bains. La visite est  prévue à 9h 45 mais nous sommes en avance et c’est dans le car que tout le monde attend  sagement l’heure. Heureusement la pluie a cessé.                     N
ous suivons une grande allée, bordée d’hortensias qui mène à l’imposante demeure. Dans un parc de 15 hectares, où jardins tantôt à la française, tantôt à l’anglaise se marient à merveille avec les bassins, miroirs d’eau et pergolas fleuries. La Villa  Arnaga de style néo-basque, se dresse sur une colline près du ruisseau Arraga qui donnera son nom à la villa. Edmond Rostand a fait appel à l’architecte Joseph Albert Tournaire pour diriger les travaux, mais cette maison c’est son œuvre, secondé par sa femme la poétesse Rosemonde Gérard et inspiré des fermes traditionnelles basques.  Il a pensé la décoration intérieure comme un somptueux décor de théâtre. 40 pièces couvrent les 600 mètres carrés au sol  sur 4 niveaux.    En sous-sol, les pièces de service, au rez-de-chaussée, disposées autour du  grand salon, se trouvent les pièces où les Rostand (Edmond, Rosemonde et leurs deux fils  Maurice et Jean, vivent en journée.                                   Au premier étage, se trouvent les chambres de la famille et des invités : le dernier étage est réservé aux domestiques.  Au rez-de-chaussée, on entre dans le grand hall de style anglais, décoré par Gaston La Touche. Il est divisé en deux parties et sert de salle de théâtre. On peut y voir les portraits de Rosemonde et de Maurice et le seul portrait d’Edmond  Rostand. Puis l’on pénètre dans la bibliothèque qui est aussi le bureau de Rostand. Tout ici rappelle l’œuvre de l’auteur et en particulier Cyrano de Bergerac. C’est d’ailleurs grâce à l’argent gagné avec cette pièce que Rostand a pu réaliser tous les travaux d’Arnaga et du parc. Le salon chinois  est décoré avec de riches laques japonaises et chinoises. Puis on entre dans la salle à manger :  on découvre que la maison possède tout le confort moderne : électricité, chauffage central au sol, porte-fenêtre à galandage avec vitre sur la partie intérieure pour agrandir la pièce et augmenter la lumière. Dans l’office, les carreaux évoquent Chantecler, l’un des chefs-d’oeuvre de Rostand. En empruntant un superbe escalier orné de peintures de Clémentine-Hélène Dufau, on accède aux espaces privés de la famille. La chambre de Rosemonde et son boudoir au décor féérique de Jean Veber (une frise ininterrompue de 20 m de long sur un mètre de haut qui se déroule autour de la pièce), les bureaux , la chambre des enfants, la salle d’hydrothérapie, la chambre d’Edmond Rostand et celles des invités.                                  Le luxe des décors et la vue imprenable sur les jardins à la française et à l’anglaise feront que cette magnifique maison sera classée “monument historique”, labellisée “jardin remarquable”. La visite des jardins se fera sous la pluie et assez rapidement car nous rejoignons le centre pour le déjeuner.  A 13h30, tout le monde est de nouveau dans le car pour la visite d’Espelette. C’est sous le soleil que l’on déambule dans le pittoresque village aux maisons blanches et volets rouges où des guirlandes de piments rouges décorent les façades. Les boutiques se touchent et chacun peut acheter : piments, gâteaux basques, linge basque ou chocolat.                   Il est l’heure de se rendre à la chocolaterie Antton pour découvrir l’histoire du chocolat basque. Le chocolat est fabriqué à partir de la fève du cacaoyer  qui fournit une quarantaine de cabosses par an.
La récolte se fait entre novembre et mars, il faut séparer le fruit de la branche en veillant à ne pas abîmer l’écorce ni les autres fruits. L’écabossage, il faut une vingtaine de cabosses pour 1kg de fèves séchées. Les fèves sont entreposées dans des bacs où elles fermentent pendant 1 à 7 jours.
La fermentation empêche la fève de germer, elle  développe les précurseurs d’arômes.
Le séchage sur des séchoirs  au soleil et retournées régulièrement. Leur taux d’humidité passe de 70 à 7 %, puis elles sont stockées dans de grands sacs en toile de jute, et exportées vers les pays qui les transformeront en chocolat.
La torréfaction, les fèves sont chauffées pendant une demi-heure de 100 à 140° pour développer les arômes. 
Le broyage, les fèves torréfiées sont concassées  pour séparer les coques et les germes. On obtient une pâte semi-liquide appelée masse ou liqueur de cacao, vendue aux chocolatiers.
Le pressage qui extrait le beurre liquide et le tourteau. Celui-ci est concassé pour devenir de la poudre de cacao.
Le malaxage, la pâte de cacao et le beurre sont mêlés pour former le chocolat. Pour le noir on ajoute du sucre, de la poudre de lait pour le chocolat au lait. Dans le blanc il n’y a pas de pâte de cacao.
Le conchage, la pâte est chauffée à 70° et lentement brassée pour développer les arômes et l’onctuosité.                                                      Le trempage, une opération qui consiste à laisser refroidir la pâte à 28° pour qu’elle durcisse puis la réchauffer jusqu’à 32°pour donner l’aspect satiné.                                                                                                  Le moulage, le chocolat liquide est versé dans des moules pour donner la forme définitive. Ils sont légèrement  agités pour chasser les bulles d’air puis réfrigérés : le chocolat se contracte et cristallise.                                      La dégustation des différents chocolats nous  permet d’apprécier  la saveur des produits.                                                                                          Et nous voilà repartis vers l’Atelier du piment situé à 500 m du villageC’est avec beaucoup d’humour qu’un jeune nous raconte l’histoire et la fabrication du piment d’Espelette. Dix villages et 200 producteurs sont regroupés en coopérative pour produire le piment en AOP et AOC. Il est cultivé dans des jardins familiaux qui doivent produire leur semence “espèce gorria”. La densité de plantation est limitée entre 10 000 et 30 000 pieds par hectare et l’irrigation n’est pas autorisée. Le ramassage des piments se fait d’août à la fin novembre. Les piments sont lavés et équeutés manuellement puis séchés dans des fours à 55° pendant 2 jours. Ils peuvent être commercialisés en poudre ou frais par cordes de 20 à 100 piments et sous forme de produits dérivés. Après avoir fait provision de gelées au piment, confitures de piment, caviars de piment, jambons au piment et autres produits dérivés.                                                                                C’est une  autre spécialité basque que nous alors découvrir maintenant à Larressore où la  famille Ainciart Bergara  fabrique uniquement sur commande, depuis plus de 200 ans, le mahkila. Il  s’agit du bâton de berger traditionnel. Le bois utilisé est du néflier germanica. Il est très solide et flexible, dense, son grain est fin, sa croissance est lente ce qui fait sa force et sa robustesse tout en restant un bois léger. La scarification des tiges de néflier se fait sur des tiges de diamètre assez important, puis le bois cicatrise sur pied pendant des années avant d’être coupé. Encore vertes, elles sont passées au four à bois et écorcées  grâce à la chaleur. Seules les tiges bien droites et bien décorées sont conservées. Elles sont ensuite colorées puis mises à sécher pendant au minimum dix ans. La découpe de la tige sélectionnée se fait en fonction de la taille de la personne à qui elle est destinée. On fabrique des viroles coniques qui vont être habillées de plaques de métal gravées au burin. Le montage des différentes pièces (virole, pommeau, dragonne, tresse, pointe, trèfle) est réalisé sans emploi de colle, de résine ou de plomb. Elles sont ajustées par forçage entre bois et métal. Il faut 25 h pour faire un makhila. Les prix varient entre 300 à 700 euros pour les modèles à pommeau d’argent. Le makhila se transmet de génération en génération dans les familles et de nombreuses personnalités en ont reçu en cadeaux. La journée a été bien remplie et nous retrouvons avec plaisir le centre de vacance pour nous poser un peu. 
Aline

Jeudi 26 septembre 2019
Biarritz
Biarritz n’était autrefois qu’un simple village de pêcheurs qui vivaient de la chasse à la baleine au harpon jusqu’à ce que les cétacés finissent par déserter les côtes mettant fin à cette activité en 1686. 
Nous retrouvons l’image de cette chasse sur le blason de la ville.                                     Aux XVII ème et XVIII ème siècles, les bains de mer se développent, réservés au départ aux malades mentaux d’où le nom de «la plage des fous». On leur prêta plus tard des vertus curatives.                                  En 1854, Napoléon III et Eugénie font l’acquisition d’un immense terrain sur lequel ils feront construire un palais qui sera leur résidence d’été de 1855 à 1870 (Le palais actuel en forme de « E » fut construit en 1903 suite à la destruction de l’ancien). Rapidement le simple village de pêcheurs devient le lieu de rendez-vous de la haute société et des têtes couronnées internationales (russes, anglais, américains, chiliens, argentins…). Des infrastructures balnéaires, des promenades, des villas de style néo régional et art déco des années 20, ainsi que des palaces furent construits. Un essor qui continuera après la chute de l’empire en 1870.                             Durant la 2ème guerre mondiale, Biarritz est placé en zone interdite : c’est la fin de son essor.                                                                                   Les premières planches de surf arrivent à Biarritz au milieu des années cinquante et cet art de vivre va réveiller la belle endormie. Biarritz est aujourd’hui une commune de près de 25 000 habitants  en hiver et  110 000 habitants l’été.  L’église Sainte-Eugénie de style néo-gothique fut construite entre 1898 et 1903. Une procession de saints orne les murs qui conduisent au maître autel surélevé (comme dans beaucoup d’églises basques) et derrière lequel trône un magnifique orgue. Les fleurs de lys, motif ornemental sont omniprésentes. Un ex-voto, maquette du brick «La Mathilde», est suspendu au milieu de la nef. Trois bénitiers ont pour particularité d’être des coquilles géantes provenant de Manille (Philippine). Les vitraux qui habillent cette église sont de style art nouveau.                 Au pied de l’église se trouve le port vieux créé artificiellement et ses fameuses crampottes (cabanes typiques de pêcheurs) aux volets colorés. Nous continuons notre visite vers le rocher de la Vierge monument emblématique de la ville, surplombé par une statue de la vierge installée en son sommet en1865 par des pêcheurs reconnaissants.  En face se trouve le musée de la Mer créé en 1871 de style Art-déco à la demande de Napoléon III.

Château observatoire ABBADIA
Hendaye 
Un château de style néo-gothique construit entre 1864 et 1884 par le célèbre architecte Viollet-le-Duc assisté d’Edmond Duthoit autour de l’observatoire, sur un promontoire surplombant l’océan avec une vue à 360°, pour Antoine d’Abbadie, ethnologue, géographe, homme de science… 
Antoine d’Abbadie est né à DUBLIN en 1810 d’un père basque et d’une mère irlandaise, marié en 1859 à Virginie Vincent de Saint-Bonnet, une lyonnaise, polyglotte, artiste (aimant les chants), adorant les animaux (elle se promenait très souvent avec un cacatoès déplumé sur son épaule qui ne répétait qu’un seul mot « purgatoire »).                                                    Le château est bâti en forme de Y. Du vestibule s’articule toute la demeure. Chaque aile a une fonction, une aile Sud destinée aux réceptions et terminée par la tour ronde, une aile Est d’habitation, terminée par la chapelle. L’observatoire, lequel fonctionnera jusqu’en 1975, situé au Nord-Ouest et auquel on accède en traversant une petite tour carrée. La lunette méridienne est située à l’extrémité ouest. Le corps central abrite  la chambre d’honneur au rez-de-chaussée et la bibliothèque à l’étage.                         Le couple d’Abbadie s’est considérablement investi dans la construction de l’édifice. L’influence orientaliste des voyages d’Antoine d’Abbadie en Ethiopie et en Egypte se retrouve très largement dans la décoration intérieure. Partout, des formules en basque, irlandais, guèze, arabe, latin, anglais ou allemand témoignent de la curiosité culturelle et des valeurs philosophiques d’Antoine d’Abbadie. Il fit percer sept trous à travers les murs intérieurs et extérieurs du château jusqu’à son observatoire afin de pointer une immense lunette sur la Rhune mais malheureusement la lumière se perdit dans la succession de trous et il ne vit qu’un trou noir. Voici la phrase qu’il déduisit de son aventure « je n’ai rien vu, je n’ai rien appris ». À la fin de sa vie, la propriété d’Abbadie comptait 415 hectares.
Le château observatoire d’Abbadia classé monument historique est actuellement la propriété de l’Académie des sciences. En 1895, Antoine d’Abbadie lègue sa propriété à l’Académie dont il est membre  puis président  avec comme condition que l’observatoire soit dirigé par un prêtre. Il fait une donation à l’Académie en particulier pour financer des travaux d’astronomie à l’Observatoire d’Abbadia.  Les riches collections scientifiques, d’archives et de mobiliers sont d’origine et représentent un considérable patrimoine culturel représentatif du XIXe siècle. Tous les ans, plus de 55 000 personnes visitent ce château.                                                            Nous terminons cette belle journée par une promenade sur le bord de mer d’Hendaye dernière ville côtière avant l’Espagne.
Anne-Marie et Dorine

 

Vendredi 27 septembre 2019                                                        BIDART (à la croisée des chemins) 
Notre dernier jour de séjour pour découvrir Bidart: un magnifique petit village de 10 000 habitants qui domine l’océan avec comme toile de fond les Pyrénées.                                                                                          Nous empruntons un petit chemin qui nous mène vers la chapelle Sainte-Marie-Madeleine, patronne des marins pêcheurs, des voyageurs et des pèlerins. Elle est construite sur la falaise face à l’est. En contre bas, le mémorial pour la paix où se dressent différentes stèles où l’on retrouve des écrits de la déclaration des droits de l’homme ainsi que les noms des soldats morts pour la liberté: “la paix est fragile, il faut constamment la protéger”.    Nous déambulons dans les rues du village : maisons coquettes très bien entretenues, maçonnées et décorées de faux colombages, volets de couleur rouge « sang de bœuf » (mélange d’huile et de sang) rues propres (comme on aimerait les retrouver dans nos villages du midi !!!).                            Un petit tour dans l’église construite en 1610, surprenante avec son mâchicoulis (pour la protéger des envahisseurs), son patio couvert pour s’abriter en cas de mauvais temps. A l’intérieur, on retrouve toujours les galeries de bois réservées aux hommes. Les fonds baptismaux de style byzantin ont été offerts par la reine Nathalie de Serbie lors de sa conversion au catholicisme.                                                                                 Nous terminons par le fronton de pelote basque: ce jeu très ancien (16 ème siècle) et très populaire, issu du jeu de Paume. Aujourd’hui, le chistera (panier d’osier) permet d’envoyer la pelote plus loin et plus fort.             Petit arrêt à Arcangues où se trouve la tombe de Luis Mariano « le petit prince de l’opérette » mort en 1970 à l’âge de 55 ans. Sa tombe est continuellement fleurie et a fait d’Arcangues un lieu de pèlerinage. Le cimetière domine le golf d’Arcangues : il est étonnant avec ses stèles  discoïdales certaines très anciennes, où figurent des croix basques et les emblèmes du drapeau basque.                                                          Retour sur Bayonne où notre dernier repas se passe dans une cidrerie : cidre à volonté et repas très copieux. Tous les ingrédients sont là pour une bonne sieste dans le bus.                                                             Comment ne pas tomber sous le charme du Pays Basque ? Cette région où il fait bon vivre et où tout est à portée de main: la montagne, la campagne, l’océan (la mer démontée avec ses surfeurs aux silhouettes de rêve), les splendides et paisibles paysages verdoyants, les typiques petits villages aux maisons traditionnelles. 

Je remercie toutes les personnes qui ont contribué à l’élaboration de ce compte-rendu. C’est grâce à elles que nous avons plaisir à revivre notre petit séjour au Pays Basque.                                                                      Francette