MAERA – station d’épuration de Lattes

La station d’épuration a été inaugurée en 2006. Elle est située à Lattes quartier de la Céreirède.
Elle épure les eaux usées de la Métropole et de 19 communes environnantes et les rejette ensuite dans le milieu naturel via 20 km de canalisations jusqu’au large de Palavas.

La dépollution est proche de 95%. 130 millions de litres d’eaux usées sont assainis par jour soit 1,5 m3 par seconde. Les pollutions sont classées en 3 types :
– Pollutions grossières : papier toilette, lingettes etc…formant des « filasses »
– Pollutions particulaires : matières organiques et minérales en suspension.
– Pollutions dissoutes : dégradables par des bactéries aérobies.

Les étapes du Pré-traitement :
1) Les pollutions grossières sont d’abord prétraitées par un dégrillage qui permet de les filtrer. Les résidus sont traités par enfouissement ou incinération (Evolia).
2) Le dessablage et le déshuilage. L’eau est acheminée dans 4 bassins où se trouvent des chariots mobiles équipés de racleurs. Les bactéries anaérobies transforment la matière organique en matière minérale. Au retour du chariot les sables seront traités par Evolia.
Le traitement des eaux usées se fait en deux phases :
– phase biologique : dopées à l’air, les bactéries dégradent les matières organiques.
– phase physico-chimique : l’adjonction de chlorure ferrique et sel va séparer l’eau de ses polluants et former une boue. La boue sera épaissie pour obtenir une pâte qui sera ensuite placée dans des digestateurs et brûlée pour être transformée en électricité, etc… Après 21 jours et un traitement, la boue pourra-être réutilisée comme engrais en agriculture.

Dernière étape : La bio filtration :
L’eau est envoyée sur des bio filtres remplis de billes de polystyrène qui agissent comme des filtres biologiques. Leur surface contenant des bactéries va dégrader la matière organique. L’eau bio filtrée va ensuite rejoindre l’émissaire, cours d’eau naturel et parcourir 20 km jusqu’à la Méditerranée.
Une vingtaine de capteurs sont répartis au sein de la station pour contrôler le process de désodorisation.
En cas de fortes pluies sur une partie du vieux Montpellier et l’Écusson : eaux pluviales et eaux usées sont mélangées et impactent le débit arrivant à Maéra. En cas d’épisode cévenol la station atteint ses limites et rejette une partie des eaux non traitées dans le Lez.
Cette situation ne devrait plus se produire après les futurs travaux d’amélioration de 2023.
Marylène Deligne

Cette visite fort intéressante et fort instructive nous a sensibilisés sur l’importance de l’eau, la préservation durable de cette ressource qui est vitale, sur la gestion pérenne de cette richesse précieuse, la préservation des humains et des écosystèmes.
Francette

Crédits Photos: René POHL
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3 réflexions sur « MAERA – station d’épuration de Lattes »

  1. merci , pour ce compte rendu ,
    cette visite était très intéressante, et enrichissante , car a aucun moment
    je m’attendais a une telle complexité du traitement de l’eau ! je crois n’avoir pas été le seul , malgré la superficie occupée , celle ci devient non pas obsolète , mais doit s’agrandir pour faire face a une population grandissante , et aux aléas météorologiques. Tout le monde devrait connaître cette station d’épuration , afin de faire prendre conscience , qu’il existe des règles élémentaires a respecter pour conserver au mieux , ce bien qui nous est indispensable.

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