Le MOCO

Je vous transmets le ressenti des uns et des autres après notre visite au MOCO.  Francette

Lors de la visite du MOCO,  j’ai eu le privilège de regarder (non sans appréhension) dans la «  boite canon ». Que se cache t il donc derrière ce canon ?
Mystère …… tout comme derrière cette porte rouge qui pourrait servir de fenêtre tant elle est haute ! Et puis il y avait une vidéo ! Surprenante, qui m’a dérangée …….Je ne suis pas sensible, ni réceptive à cet Art peut être ! Heureusement, nous avions les explications du guide.
 Le Moco, blanc, aseptisé, m’a paru froid : il collait bien au thème.                            
Annita Chabalier
 

Notre opinion est contrastée entre l’excellente présentation du guide qui se disait néanmoins inculte sur l’URSS et les oeuvres exposées qui ne correspondent pas tout à fait   à notre sensibilité artistique. La visite était cependant intéressante. Note: 13/20
Jerôme Divol

Merci de nous avoir proposé cette invitation pour découvrir des artistes russes dissidents.  Mais c’est plus une page d’histoire du communisme que nous avons  parcourue, agrémentée par un guide qui a su replacer les “oeuvres” et les “performances” dans le contexte “des belles années” du communisme soviétique.                                                 A l’image des nombreuses expositions baptisées pompeusement d’art contemporain, nous avons vu au MOCO “des expressions” mais pas de l’Art (à part les draps peints ). Les plus beaux exemples sont “La porte rouge” de Mikaïl ROGINSKY  et “le coffre à déchets” de Ilya KABAKOV qui consistent à faire n’importe quoi  et ensuite par un habillage d’explications avec des termes alambiqués de faire croire que c’est une oeuvre d’Art. Ainsi balancé sur une toile un pot de moutarde devient ” l’expressivité unie à l’abandon d’un absolutisme dérisoirement périmé forme une symbiose sévèrement contrôlable par un visionnement d’une acuité adamantine”. 
Une oeuvre d’art doit faire naître chez le contemplateur une émotion immédiate sans autre explication.
Que les “artistes contemporains” s’imprègnent des propos de Pierre Abraham qui disait fort justement “le propre de l’Art consiste en une connivence perpétuelle entre l’artiste et le visiteur, dans cette collaboration de tous les instants, où l’un et l’autre penchés sur le même objet, se sentent pénétrés de la même émotion et traversés du même souffle. une oeuvre d’art c’est un moment de l’Univers fixé par l’un et qui se remet à vivre dès que l’autre y prend garde. L’Art c’est de la vie suspendue qui attend”.
Jean-Claude Bonnafé

Étant assez peu inspirée par l ‘art contemporain, je me suis inscrite à la visite guidée du MOCO, POUR VOIR. (traduction : pour mourir moins bête). Notre sympathique et érudite conférencière, nous a fait découvrir en commentant, la plupart des 138 œuvres exposées. Le rappel de l’histoire de la Russie a, pour ma part, été très profitable. J’ai aimé quelques œuvres ; la pelote de fil transpercée de l’aiguille, le cube présentant une vision panoramique autre que ce qu’on a l’habitude de voir, la sphère avec des collages….J’admire l’ingéniosité de ces artistes, dont la vie était menacée par le pouvoir dictatorial, pour faire passer des messages de rébellion et d’ironie. Sur le plan pratique, il y a peu d’explications pour les visiteurs individuels, et une absence criante de sièges, il est vrai que les salles sont petites.
En résumé, je suis venue, j’ai vu, je ne suis pas sûre que j’y retournerai. Merci à Culture et Convivialité  de m’avoir incitée à faire cette expérience.

Danièle Leclerc

J’ai beaucoup aimé le principe du MoCo de ne pas avoir une collection permanente et ainsi d’organiser des expos temporaires. Notre guide était excellente. Sur l’exposition proprement dite, j’ai beaucoup aimé la partie historique. Pour les tableaux et installations, peu d’émotions se dégagent mais ces artistes non conformistes méritent d’être vus. Et ce vent de liberté recherché les rend très sympathiques. Merci d’avoir organisé cette visite.
Michèle Sautel

C’est une fontaine originale (composée de rangées d’arrosoirs en zinc) qui nous accueille lorsqu’on arrive au MOCO, le ton est donné : nous sommes dans un lieu original. Nous ne serons pas déçus!
Le MOCO n’est pas un musée, mais un centre d’art contemporain, qui réunit une école d’art et deux lieux d’exposition : l’ESBA (École Supérieure des Beaux-Arts) et La Panacée centre d’art contemporain.
Le MOCO accueille actuellement une collection publique russe : la Galerie Nationale Tretiakov de Moscou. 130 œuvres ont été prêtées sur 3000 existantes. Amusantes, étonnantes, éclectiques, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette « drôle » d’exposition qui témoigne du regard d’une société imprégnée de sa culture et de son histoire politique par rapport au reste du monde. Une libération qui se veut humoristique, mais que l’on ressent douloureuse souvent.
C’est l’art présenté sous toutes ses formes, les plus hétéroclites. Décalées par rapport à nous et notre époque. C’est un incroyable cabinet de curiosités. Pas si léger qu’il semble l’être, finalement.
Un bon moment accompagné d’une jeune guide qui maîtrisait bien un sujet compliqué !
Juliette Saingier
 
Collection russe assez surprenante si on se place sous le regard d’un habitant de l’ouest. 
Il faut se remettre dans le contexte du pays et de l’époque. 
Dominique et Eric Breton
 
J’ai apprécié cette visite, ça m’a fait un rappel historique de l’URSS à la Russie. Heureusement qu’il y avait une guide. J’ai trouvé très intéressant ce cheminement au travers des œuvres de dissidents. Étant allée en URSS la première fois vers 1979, ça m’a fait faire un bond en arrière dans le temps.
Danielle Prétat
 
Le MOCO est un havre de paix, dans un cadre paisible en plein centre ville.J’ai été un peu déconcertée par cette exposition, qui je l’avoue, aurait été très difficile à appréhender sans les explications de notre guide. On est étonné par ces oeuvres déroutantes, complexes, parfois drôles, qui osent tourner en dérision l’image soviétique quand on sait les risques pris par leurs auteurs. Beaucoup de questionnement sur l’art abstrait ???? C’est un peu tout et n’importe quoi !!!!! Mais chacun son avis.
Francette Pohl
 
C’est dans  le tout nouveau musée montpelliérain, le MoCo (Montpellier Contemporain) que notre groupe composé d’une cinquantaine de personnes s’est retrouvé pour y découvrir l’exposition –pour le moins originale et singulière- intitulée « les non-conformistes – histoire d’une collection russe », retraçant l’histoire des arts en URSS et en Russie des années 1960 à 2000, collection constituée par Andreï Erofeev, historien de l’art russe.
Perplexité, surprise, étonnement, incompréhension ? sont peut-être les mots qui viennent aussitôt à l’esprit dès le début de cette visite. La présence de notre guide-conférencier nous a aidé à bien cerner l’ensemble de cette collection, et chaque œuvre ordonnée chronologiquement a permis de retrouver l’influence du régime soviétique en place, témoignant ainsi du besoin de liberté et l’envie de braver tous les interdits.
Cette collection idéologique, politique et même esthétique ne laisse pas indifférent et permet la réflexion sur un courant ou mouvement artistique de l’URSS à l’après chute du mur de Berlin, insufflant un vent de liberté.
Nadine Luap et Jeanne Rouve
 
Crédits Photos:  Beatrice RIGAUD
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